1. Malaurie 02


    Datte: 29/03/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... qu'elle n'aime pas. Son corps se relâche et accepte les massages de cet inconnu. Brusquement, l'homme abandonne le ventre de Malaurie et retire sa jambe d'entre les cuisses chaudes. Il se place devant Malaurie, empoigne ses deux seins et la pilote jusqu'au canapé sur lequel il la propulse. La rapidité et la puissance du mouvement ont forcé Malaurie, le souffle coupé, à suivre le mouvement. « Vous avez raison ; elle est facile, elle mouille comme une impudique. Il faudra lui apprendre à se contenir», dit l'homme. Et comme preuve, il montre à ses compagnons une trace humide sur son pantalon. Malaurie entend cette phrase comme un avilissement ; elle avait oublié ses appréhensions et trouvé du bien-être. Cet homme a surpris son plaisir et il n'en veut pas. Humiliée, Malaurie repend ses esprits et se jure de ne plus s'abandonner ainsi. Ce ne sont pas ces hommes qui vont avoir raison d'elle. A l'avenir, elle se contrôlera et ne laissera plus rien apparaître. Elle est présente dans ce salon sur commande, pour satisfaire leurs envies, et c'est bien ce qu'elle se promet de faire en occultant sa propre jouissance. Du fond de son canapé, elle reprend sa respiration en se massant les seins pour calmer leurs souffrances. Elle attend ainsi : nue, les jambes repliées, dans la nuit de son foulard. « Isabelle, mettez lui les bracelets. Ensuite vous lui calmerez ses ardeurs » dit Jean à la femme. « La femme s'appelle Isabelle » mémorise Malaurie. Les bracelets? Quels bracelets? Jean ne ...
    ... m'avait pas dit! Dès qu'Isabelle approche Malaurie, celle ci se rebiffe ; elle ne veut pas des bracelets. D'une voix froide qu'elle ne reconnaît pas, Jean lui ordonne d'accepter les bracelets. Il lui dit qu'elle ne peut pas s'y opposer, qu'elle a le droit de crier si elle le veut ; ils lui poseront un bâillon. Il lui affirme qu'aucune maltraitance physique ne lui sera infligée. Il conclu en lui expliquant que les bracelets sont nécessaires pour l'asservir, l'empêcher d'utiliser ses mains et ses jambes et l'obliger à se soumettre à leurs envies, sans aucune obstruction de sa part. La révolte intérieure de Malaurie est grande ; elle considère cette décision comme une rupture du pacte conclu. Ce n'est pas ce que Jean lui avait décrit ; il lui avait assurée qu'elle serait libre de ses actes et de ses choix. Malaurie, au milieu de ces inconnus, n'entrevoit aucune échappatoire à la situation dans laquelle elle s'est mise. Elle se tait par crainte d'éventuelles représailles plus dures encore. Son cœur se durcit et se ferme. Le gros homme déclare que c'est lui qui mettra les bracelets parce qu'il est fort et que ce n'est pas une femme qui va lui résister, surtout pas une pute. Le mot est lâché; ce mot qui humilie, ce mot que Malaurie espérait ne pas entendre. A la lourdeur de la démarche, Malaurie déduit que le gros homme s'approche d'elle. Il force Malaurie à se lever en la tirant par les avants bras. Malaurie a un sentiment de répugnance dès qu'il la touche. Les mains du gros homme lui ...