Le cas du docteur Lambert
Datte: 30/03/2018,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
amour,
Masturbation
... et des acacias, j’en ai jamais vus. Mais je m’y trouve bien, je fais un travail que j’aime d’autant mieux que j’adore les animaux ; en fait, il n’y aurait guère que mon patron pour ternir le tableau, parce que celui-là, dans le genre bougon et pas aimable, il tient le pompon, le vieux ! Allez, petit flash-back. Il y a un peu plus de deux semaines… ****** — Rebecca, vous avez bien noté que je serai absent du seize au trente-et-un ?— C’est noté, Docteur, et j’ai pris toutes les dispositions utiles, vous pouvez me faire confiance.— Mouais, bon ! En tout cas, j’aurai un remplaçant pour toute la durée de mon absence, vous le savez ?— Le frère de Madame, comme d’habitude.— Non, non, pas cette fois : il s’agit du docteur Lambert.— Lambert ? Connais pas…— Eh bien, vous ferez connaissance, voilà tout ! Eh bien, on fera connaissance ! Et puis du moment que ce n’est pas frère de Madame, tant mieux, parce que celui-là, pareil : c’est pas un cadeau ! Maintenant, qui est ce docteur Lambert ? On verra bien, ce sera la surprise. Et effectivement, le lundi suivant, la surprise était là ; et quelle surprise ! C’est une jeune femme blonde, les mains dans les poches de sa blouse blanche, qui m’attendait dans le secrétariat de la Clinique des Acacias. Grande et fine, le visage anguleux mais harmonieux, mignonne comme tout, il se dégageait de sa personne un charme certain. — Bonjour, je suis la vétérinaire Anne-Sophie Lambert ; vous êtes bien Rebecca, la secrétaire ?— Oui, bonjour. Le docteur vous ...
... a parlé de moi ?— Peu importe ; dites-moi, comment se fait-il que vous arriviez seulement maintenant ? Ce n’est pas dans vos attributions d’ouvrir le cabinet ?— Eh bien, c’est à dire que le docteur et moi avons chacun une clef, alors…— Vos explications ne m’intéressent pas ; arrangez-vous simplement pour que la clinique soit ouverte quand j’arrive, et j’espère ne pas avoir à vous le redire ! Bon, maintenant que ce point est réglé, passez-moi le cahier où vous notez les rendez-vous. .. Mon sourire s’est figé instantanément ; j’ai bredouillé quelque chose que je n’ai pas bien compris moi-même et je lui ai tendu le cahier. Si j’ai parlé d’une surprise agréable, je le retire tout de suite ! Jamais journée de travail ne me fut plus pénible ; nous ne nous sommes pas échangé dix mots ! Seulement l’indispensable. Mais le pire m’attendait à la fin de la journée. — Rebecca, naturellement, c’est vous qui vous chargerez de fermer la clinique quand la femme de ménage aura fini son service, n’est-ce pas.— Hein ? Mais cela va m’obliger à rester très tard…— Et alors ? Vous n’imaginez tout de même pas que c’est moi qui vais attendre ici, non ? Je n’habite pas à côté, moi ! Ah, la garce ! Et dire que l’espace d’un instant j’ai été heureuse de trouver en face de moi une femme jeune et jolie qui correspondait parfaitement à l’idée que je me faisais d’une relation amicale, avec, peut-être, l’option « et plus si affinités ». Dure est la chute ! Heureusement que je ne me suis pas envolée trop haut ...