1. Le poids de la solitude


    Datte: 04/04/2018, Catégories: fhhh, couplus, nympho, grossexe, grosseins, groscul, collection, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, Partouze / Groupe portrait,

    ... conservé l’intégralité d’une correspondance que tout le monde devait croire détruite.— Une correspondance secrète ? Et c’est vous qui la détenez ? L’homme montra toute l’étendue de sa calvitie en se baissant pour prendre sa serviette ; il l’ouvrit et en sortit deux consistantes liasses de papiers jaunis. — Tenez, tout est là !— Selon vous, cela suffira-t-il à établir l’identité de la mère d’Henriette et donc la parenté entre le défunt et votre épouse ?— Nous en sommes convaincus.— Juste une précision au cas où… Vous savez que je devrai faire expertiser le papier et l’encre ? Ensuite il faudra passer devant le tribunal.— Aucun problème, Maître ! Mais ce sera peut-être à huis-clos.— À huis-clos ?— Oui, ce n’est pas de la littérature enfantine ! Surpris, le notaire se redressa un peu sur son siège : — Comment ça ?— Eh bien, je veux dire… Ce sont des lettres plutôt… explicites. Et comme à l’époque il s’est passé des choses… un peu… Vous me comprenez n’est-ce pas ? Il se tourna vers sa femme, cherchant son regard : — N’est-ce pas Béa ?— Hi, hi, hi ! Oui, ils étaient très coquins ! ricana l’ardente femelle, les yeux baissés, affectant une certaine gêne. Un comble, sachant la sportive qu’elle était… ! Le notaire vit soudain frissonner son maigre et pâle interlocuteur. — Excusez-moi, le chauffage… Après 18 heures la chaudière se règle automatiquement au minimum, et je ne suis pas tellement frileux ; je vais la réactiver manuellement ; un petit instant s’il vous plaît. .. Maître ...
    ... Francis Dubéda se leva pour aller manipuler le tableau électrique situé dans le couloir. Il contourna son bureau : la courte jupe droite dévoilait une prison de résille moulant l’exquise rondeur des genoux accolés et le départ des cuisses dodues. Il reçut en plein cœur une bouffée de parfum : une note fleurie, fraîche et pétulante. Il vit autre chose : sa main à elle sur son genou à lui, sa main à lui sur sa main à elle. Lorsqu’il revint s’asseoir, il ne supportait même plus l’idée du célibat.« Allons, reprends-toi mon vieux Francis, tu ne vas quand même pas tomber amoureux d’une pareille traînée ? » Instantanément il croula sous l’avalanche des reproches qu’il s’adressait à lui-même.« Et voilà ! Il suffit qu’une femme s’autorise à aimer les hommes comme elle le souhaite, aussitôt elle devient une garce ! Pas étonnant qu’elles se déguisent toutes en mères-la-vertu ! » N’en pouvant décidément plus de la violence de tant d’émotions contrastées, se sentant complètement débordé, le notaire décida de se replier derrière un écran de fumée et, pour mettre fin à l’entretien, fixa brusquement la pendule. — Je vous demande vraiment pardon ; il se fait tard et on m’attend chez moi. Laissez-moi cette littérature. Je la consulte en détail et puis je vous fais signe. Disons fin de semaine prochaine ? Bien sûr, tout ce qui l’attendait dans le silence de sa demeure, c’était un plat congelé, à chauffer dans le micro-ondes et qu’il avalerait devant la télé, avant de se goinfrer de chocolat… — On ...
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