Very Nice trip - Histoires de Sexe

Very Nice trip

... chaque fois qu’il passe sur la côte.— Il est Russe ? demande Martin— Avec un nom comme ça… s’amuse Marco.— Comme Tatiana, alors ?— Ah mais ouais, c’est toi que j’ai croisé avec Tatiana en sortant du club ! Cynthia venait de m’appeler pour que je vienne la chercher sur le bateau et vous, vous arriviez.— Et ce matin je me suis réveillé avec elle, mais pas au club…— Tout comme moi ! rajouté-je à l’intention de mon chéri.— Et il y avait aussi un autre type…— Serguei sans doute. Un grand costaud ?— Très velu !— Avec une bite énorme !— C’est lui ! C’est le frère de Tatiana. Son frère ? Non mais j’hallucine ! C’est vraiment n’importe quoi cette histoire ! — Tout cela ne nous dit pas où est Sidonie, insiste Martin.— Sans doute avec monsieur Rebrov. Quand il apprécie une fille, il a tendance à la ramener à son hôtel. Et comme elle n’avait pas l’air farouche…— Et vous pourriez nous conduire jusqu’à lui ?— Mmm, oui sans doute. Je prends mon service dans trois quarts d’heure. Après, je ne peux pas vous promettre de pouvoir vous faire entrer, mais on peut toujours négocier. C’est alors que Cynthia intervient pour la première fois. Elle doit avoir un peu pitié de notre détresse, comme quoi cette fille n’est pas qu’une poupée. — Et pourquoi tu n’appellerais pas Tino, Loulou ? Il doit savoir, lui, si leur amie est là-bas. Elle a une voix douce et posée à la fois, absolument pas en accord avec l’idée que je m’en faisais. Je la voyais plutôt jurer comme un charretier avec un accent ...

... germanique… Pendant que Loulou attrape son téléphone, Cynthia nous apprend que Tino est le type que Lisandro doit relever tout à l’heure. Lequel Tino confirme la présence de Sidonie dans les appartements d’Evgueni Rebrov. Nous voilà donc embarqués dans la BMW du garde du corps direction le centre niçois. Et comme je commençais à m’en douter, il nous conduit droit à l’hôtel où nous étions encore une heure avant, Martin et moi. — Putain, si on avait su… Je me sens un peu conne. Dans l’histoire, c’est moi qui ai paniqué et qui ai fui sans me poser de questions. Martin n’a fait que me suivre. Heureusement, il n’a pas l’air de m’en vouloir. Nous suivons Lisandro dans les luxueux couloirs du palace jusqu’à la chambre qui fait face à celle dans laquelle je me suis réveillée tout à l’heure. — Vous m’attendez là, je vais voir si le patron accepte de vous recevoir. Cynthia attend avec nous. Elle essaie de nous rassurer un peu maladroitement. — Il est pas toujours très coulant monsieur Evgueni, mais il n’a pas mauvais fond… Et puis il aime beaucoup les jolies femmes. C’est un atout pour nous deux, ça ! dit-elle en me coinçant une mèche rebelle derrière l’oreille. Son regard est assuré. Cette femme-là a une confiance absolue dans sa puissance de séduction. Et plus étonnant, elle semble croire dans mon potentiel aussi. Finalement il a bon goût mon homme ! En tout cas j’ai bien noté l’information : s’il faut user de mon charme pour sortir Sido de là, pas d’hésitation, je le ferai ! Enfin j’essaierai ...