1. Retour de l'internat (3)


    Datte: 13/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    Bâillonnée par une main épaisse, paralysée par cinq autres, terrorisée, je me débats sans espoir. Il ne prononce que quelques mots, mais ils me glacent le sang : "pas de bol, tu n’as pas choisi le bon compartiment". Mon hurlement est étouffé par la paume de son acolyte… Suite… Ainsi immobilisée par ces six mains fermes, je me sens totalement impuissante. Des images terrifiantes me traversent l’esprit : viol, tournante, qui sait, ma vie est peut-être même en danger. Je n’en mène pas large, et mon seul espoir semble résider en un hurlement qui les surprendrait et ferait venir à ma rescousse un ou plusieurs princes charmants. En attendant, une main étouffe efficacement mes supplications et je peine à retenir mes pleurs, mais je ne veux pas leur faire ce plaisir. Le beau gosse s’approche, s’accroupit juste devant moi. Il se garde bien de me toucher pour l’instant, mais je n’en tremble pas moins de tous mes membres. Les sales pattes de ses acolytes suffisent amplement à me dégoûter. J’ai envie de vomir mais je contiens mon haut-le-cœur. "Tu as l’air effrayée." Sa remarque ne requiert pas de réponse, et je ne suis de toute façon pas en mesure de me faire entendre, je choisis donc d’attendre la suite, furieuse et résignée. "Je comprends. Avec tous ces mâles en rut qui te tiennent… Ce sont eux qui te font peur ?" Je parviens à hocher de la tête. "Hum je vois… Si je les fais sortir, tu me feras le plaisir de ne pas hurler ?" Je n’ose y croire, mais un faible espoir vient de naître. ...
    ... Je ne vois pas d’autre solution que d’acquiescer en silence. "Lâchez-la les gars, et sortez !" Un concert de protestations se fait immédiatement entendre. C’est infime, mais je sens que la déception qui menace de s’emparer des trois subalternes les rend plus entreprenants : les mains se font plus baladeuses, leurs corps suintants de désir se collent à moi, et je commence à croire que tout ceci n’est qu’un jeu, une torture mentale. "Lâchez-la, j’ai dit !" Cette fois-ci, je sens vraiment la pression se relâcher sur ma bouche, mes poignets et mes chevilles, et je suis soudain libre, en un instant, puis brutalement repoussée sur la couchette. Ils sortent en ronchonnant, tandis que je tente de me redonner une contenance. La porte claque, et je suis maintenant seule avec le mâle dominant. Je suppose que j’y ai gagné, mais n’en suis pas certaine, et suis toujours tremblante de peur. "Et moi, je te fais peur ?" Toujours sans un mot, je fais oui de la tête. "Tu préfères que j’appelle Charles ?" "Charles ?" "Le boutonneux que tu as rendu fou cet après-midi." "Beurk !" Il éclate de rire. Bien malgré moi, je trouve son rire charmant. "Moi c’est Kevin. Et toi ?" Je sens bien qu’il tente de m’amadouer, mais je ne suis pas tellement en position de le rejeter, alors je saisis sa main tendue. "Mia." "Enchanté, Mia. Je crois que tu vas devoir te contenter de moi alors…" "Je… Je ne veux pas… Je… Je suis fidèle à mon copain.", balbutié-je timidement. "Ah tu as un copain ? Le veinard ! Je ne sais ...
«1234»