Fiançailles
Datte: 13/04/2018,
Catégories:
fh,
2couples,
amour,
jalousie,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
Mes parents étaient ravis. Leur fille, après de brillantes études, allait épouser le gendre idéal pour eux. Idéal pour moi aussi, d’ailleurs. Fils d’une grande famille propriétaire d’un domaine en Dordogne, Alain était le type même du garçon que je rêvais de rencontrer. Très à l’aise en société, il était intelligent, brillant, très cultivé, et avait su me faire découvrir l’amour avec un grand A. Je nous voyais bien fonder une famille et passer notre vie ensemble. C’est d’ailleurs le vœu que nous avions formé lors de notre décision de nous marier. J’avais 27 ans et lui un peu plus de 30. Il était temps de nous poser. Il m’avait avoué quelques aventures sans intérêt avant moi. En retour, je ne lui avais pas caché mes idylles et mes passades. Cœur d’artichaut, il est vrai que, plus jeune, je tombais assez facilement amoureuse, mais ça ne durait pas. En réalité, je m’étais peu intéressée aux garçons que j’avais fréquentés. Je ne voyais en eux que des compagnons pour les sorties, et accessoirement pour me donner du plaisir. Je n’avais pas été, jusque-là, véritablement amoureuse. De ce point de vue, Alain c’était mon premier. Le premier à qui je pensais sans cesse. Quand il avait mal quelque part, j’avais mal pour lui. S’il était heureux, je l’étais aussi. C’était la première fois que je ressentais cette passion fusionnelle, cette sensation que nous ne faisions qu’un, que nos vies étaient liées à jamais. Lorsque nous faisions l’amour, je ressentais encore plus fort cette ...
... impression que nous ne faisions qu’un. J’adorais qu’il me touche, comme j’aimais le toucher. Nos peaux l’une contre l’autre, nos souffles mêlés, nos salives qui se lient, nos odeurs qui se mélangent, j’aimais tout avec lui. J’aimais qu’il me pénètre, qu’il me fasse l’amour longtemps, langoureusement. Avant lui, je préférais les étreintes furtives, rapides, endiablées. Je ne connaissais pas la tendresse et je n’en avais aucune envie. Je m’imaginais le jour où nous déciderions d’avoir un enfant, où en le sentant jouir en moi, j’éprouverais le bonheur absolu de lui donner une descendance. Son père était un homme charmant et prévenant. Il m’appréciait je crois, parce qu’il voyait son fils heureux. Sa mère en revanche me semblait hostile. Je ne savais pas trop bien pourquoi mais quand nous nous voyions, elle était toujours distante, et les expressions de son visage quand je parlais ne me renvoyaient qu’une forme de mépris. Dans la famille, c’est elle qui menait visiblement la barque. Ça se sentait. Elle tenait à préserver cette culture de la châtelaine, attachée aux traditions, et dont la descendance portera la responsabilité de la perpétuation. Ses sœurs sont exquises, ses oncles et tantes sont des amours. Sa grand-mère est fabuleuse, coquine à souhait ; elle fait mine d’être sourde mais en réalité elle entend ce qu’elle veut. Je crois que nous étions assez complices toutes les deux. Restait ce sujet de la mère, et j’en étais un peu dépitée. Pas un sourire, des allusions perfides sur mon ...