1. Lectures érotiques (1). Jacques Montfer : Le Joyau (Editions Blanche 2009)


    Datte: 15/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... exigence. Il n’empêche que, moi aussi, je ne supporte pas qu’une autre s’approche de lui. Pour des femmes comme Maryka ou moi, la liberté n’est donc pas réciproque ! Maryka s’adresse à son mari : « Lorsque je suis prise par un ou plusieurs mecs, ton regard sur moi m’affole. » C’est exactement ce que je ressens : mon plaisir est bien plus fort quand Philippe est présent ! PLUS DE LIMITES Maryka n’aura pas de limites et, par vice, ira jusqu’à la prostitution, toujours avec la complicité de son mari. « Ainsi c’était fait. Elle avait osé. Mon épouse, ma femme, mon extraordinaire joyau, avait appartenu à des hommes qui l’avaient payé pour jouir de son corps. Elle leur avait accordé, et de quelle façon magistrale, ce qu’aucune putain au monde n’accorderait à des clients de passage. » Maryka s’explique : « sache que j’éprouve souvent le besoin brutal de me faire baiser par n’importe qui, d’arpenter le trottoir et de racoler les mecs. (…) Je sais que je suis folle, mais j’ai besoin de faire la pute de temps en temps (…) J’ai besoin de sentir le regard des hommes parcourir mes jambes et fixer mon cul quand je monte l’escalier en minijupe, savoir qu’ils bandent comme des ânes en imaginant ce qu’ils vont me faire. J’ai envie de leur bite dans ma bouche, de les voir se vautrer sur moi comme des phoques sur la grève, les yeux ivres au moment où leur sperme m’envahit. Je jouis chaque fois comme une damnée. » Je ne suis pas allée jusque-là, mais je me suis comportée comme une putain quand, ...
    ... sous la coupe de Rachid, j’acceptais de me rendre dans les foyers, sur les chantiers ou encore chaque semaine dans la cité pour m’offrir à ceux que Rachid avait choisis. Le mari ira jusqu’à se dissimuler dans un placard pour assister clandestinement aux ébats de son épouse. Comme Philippe vis-à-vis de moi, il aime son épouse et aime voir des mecs la baiser. Comme moi vis-à-vis de Philippe, Maryka aime son mari : « tu es ma vie, tu es mon mec. Les autres ne sont que des jeux, des bites. Malgré ces pulsions qui me poussent à coucher avec n’importe qui, sois persuadé que je t’aime. D’un amour profond. » Un des passages les plus excitants du roman est quand Maryka s’offre (son mari n’en perdant pas une miette depuis son placard) à un motard noir à la formidable érection. « Ses cuisses s’ouvraient largement aux puissants coups de reins que le guerrier assénait. (…) J’aurais juré que l’homme la pénétrait jusqu’à la gorge. Le visage tourné vers les miroirs, Maryka avait joui plusieurs fois. Comme une dénégation, sa tête balançait de droite à gauche puis s’immobilisait. Son regard se vidait, figé dans une sorte de catalepsie. » Il y a en particulier la description d’une sodomie digne de Messaline : « le Noir s’était longtemps déchaîné, mâle anonyme au sexe de cheval dont les assauts la percutaient en vagues incessantes, secouant ses seins. La pouliche blonde s’admirait dans les miroirs, sodomisée comme elle ne l’avait jamais été par un centaure dont la masse semblait l’écraser. Elle ...
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