1. Noël payen (1)


    Datte: 16/04/2018, Catégories: Divers,

    Le 25 décembre, 2 heures du matin. Marie se réveilla difficilement en entendant du bruit au rez-de-chaussée. Elle rejeta la couette en soupirant et se leva en bâillant, c’est alors qu’elle grimaça : ses lombaires étaient douloureuses comme elles l’avaient été jusqu’à la fin de son service trois heures plus tôt. Pieds nus, elle descendit en silence l’escalier, juste vêtue – si l’on peut dire – d’une nuisette blanche translucide. Elle aperçut alors un homme entièrement vêtu de rouge (sauf ses bottes noires), qui fixait les trois paires de chaussures masculines et la paire d’escarpins posées devant l’âtre de la cheminée éteinte. — Papa ? C’est toi ? J’ai mal au dos, tu pourrais... — Hein ? grommela l’homme en se retournant. Non, je suis le Père Noël. — Mais... Vous n’avez pas de barbe. — Et toi, tu n’as pas de culotte ! ricana le Père Noël. Tu as mal ? Je dois pouvoir faire quelque chose, même si je ne suis pas ton père... — Ce serait gentil, Père Noël ! Papa dort, mes frères sont sortis faire la fête ; alors je suis toute seule. — Je comprends ; ils auraient pu te soigner ? — Oui, papa est masseur. Mes frères sont noceurs. (NDLA : désolé...) Marie a commencé à remonter les marches et le Père Noël s’est précipité à sa suite, lorgnant sans vergogne sur les jambes fuselées découvertes et sur les fesses qui roulaient sous le tissu léger. Il la suivit dans la chambre et referma soigneusement la porte derrière lui. Marie enleva complètement la couette, étendit sur le drap une grande ...
    ... serviette de bain, puis tendit à l’homme en rouge un flacon d’huile de massage. — C’est parfumé à la cannelle. Vous devriez enlever votre tenue, Père Noël, vous allez crever de chaud. — Tu as raison, petite. Rapidement, l’homme enleva manteau, bottes et pantalon, se retrouvant en sweat-shirt, boxer noir et chaussettes montantes. Après réflexion, il ne garda que son boxer ; Marie le regarda de haut en bas et sourit. — Je ne vous imaginais pas aussi sexy ! Vous ressemblez à un de ces rugbymen qui posent dans le calendrier ! — Merci, Marie. Je m’entretiens, mon travail est très physique. — Vous connaissez mon nom ? s’étonna la jeune fille. — Eh bien... Je suis le Père Noël, c’est mon travail de connaître tous les enfants... — Oui, d’accord, mais j’ai vingt ans, je ne suis plus une enfant ! — Je finis ma phrase, si tu permets... Je suis le Père Noël, et aussi il y a les prénoms marqués sur des étiquettes collées sur les chaussures. Marie, Balthazar, Melchior et Joseph. — Joseph, c’est mon papa ; les deux autres, c’est mes bourrins de frères. — Ne les accable pas, Marie, ils sont ta famille. Allez, on commence. Allonge-toi sur le ventre. Mmm ! Ça sent bon, ce truc à la cannelle. L’homme porta un regard intéressé sur Marie, sagement allongée les cuisses jointes au milieu du lit, la tête sur un oreiller qu’elle entourait de ses bras. Il sentit une raideur familière gagner son bas-ventre. — Ce sont les lombaires qui te gênent ? Tu devrais remonter ton vêtement ou même l’enlever si tu ...
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