1. Beauté disgracieuse


    Datte: 18/04/2018, Catégories: f, fh, ffh, inconnu, Collègues / Travail prost, boitenuit, telnet, revede, miroir, strip, photofilm, BDSM / Fétichisme Transexuels nopéné, nonéro, exercice, confession, humour, sf, tarifé, internet,

    ... avoir la beauté intérieure qu’on ne voit pas, c’est ce qu’on dit. oooOOOooo — Allez, Chris ! Viens avec nous, on va bien se marrer ! Je regrettais déjà d’avoir suivi les trois klhenens dans leur virée nocturne sur Glazno-Tibuk. Mais après sept mois confiné dans un poste de pilotage grand comme un cabinet de toilette, j’avais bien besoin de me décoincer les ligaments des genoux. Je risquais de finir avec des pattes de zolpar, ces espèces de mantes religieuses bleues écumant la ceinture des Cyclades, du côté d’Alpha Centauri… Employés par les compagnies de cargos comme aides polyvalents, les klhenens n’étaient pas vraiment réputés pour leur bon goût. Ils m’attendaient à l’entrée du Kunga Club, trépignant d’impatience comme des ados au soir de leur première cougnole-partie. J’ai fréquenté assez de bars à putes dans les astroports ces vingt dernières années pour reconnaître un rade de catégorie Z à plus d’un parsec. Celui-ci me paraissait gratiné. — Je suis pas trop sûr, les amis…— Déconne pas ! fit le plus petit des klhenens, un avorton d’à peine deux mètres. Ils ont un arrivage de mandraleines ! C’était quoi ça encore ? J’avais à peine eu le temps de zieuter l’affichécran des dites donzelles qu’une bourrade me propulsa dix pas en avant. Le chef des brutes à tout faire, mon pote Paulo, n’y avait pas été de main morte ! Une serveuse hydrocéphale nous fit asseoir à l’une des tables hautes en bord de piste (elle devait espérer un bon pourliche) avant d’aller chercher notre ...
    ... commande, quatre houblons à l’hélium. À peine s’était-elle éclipsée que Zina et ses pseudopodes entraient en scène. Ainsi c’était donc ça, une mandraleine ! La créature qui se dandinait devant nous faisait penser au croisement contre nature d’un poulpe et d’une montgolfière. Au crédit de la demoiselle, ses huit tentacules traçaient des arabesques aériennes parfaitement synchronisées au rythme lancinant d’un bazouk Cassiopéen. La chose nous lança une œillade collective (elle avait de beaux yeux verts, bien qu’on ne sache pas trop lesquels vous regardaient), puis entama son strip-tease, faisant voler ses dentelles sur la piste anti-gravitique. Assez rapidement, on vit apparaître des ouïes garnies de longs poils mauves, qui palpitaient aux endroits les plus incongrus de sa personne. Le détail le plus troublant était sa « poitrine », un ensemble disparate de mamelles dodues, disséminées au hasard des surfaces cartilagineuses où ne s’attachait aucun tentacule. Mes amis klhenens, littéralement déchaînés, étaient au comble de l’extase. Cette créature incarnait pour eux le summum de la beauté et de la sensualité. Quant à moi, je maîtrisais avec peine mon envie de vomir… Le numéro prit fin, heureusement, et le monstre marin retrouva la quiétude de son aquarium. Mes compagnons de beuverie proposèrent alors de booker la mignonne. D’après eux, s’enfoncer à quatre dans ses protovagins tout en se laissant caresser par ses pseudopodes représentait l’expérience la plus délectable qui soit… Cette ...
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