1. Rencontre naturiste


    Datte: 20/04/2018, Catégories: fh, couple, inconnu, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... comprenant aussitôt que Charles avait été dans l’impossibilité de la retrouver à la plage. Alors que rien de concret ne s’est passé entre eux, et qu’ils ne s’étaient pas vus ce jour à la plage comme elle l’avait espéré, elle a malgré cela le sentiment de le connaître depuis longtemps, car depuis et à cause de leur rencontre de la veille, toutes ses pensées dirigées vers lui l’ont été comme des confidences qu’elle lui aurait adressées, ou mieux comme la réponse positive à ses propositions implicites. Elle est convaincue que Charles développe des pensées identiques aux siennes, au point qu’elle se sent autorisée à lui en parler très librement sans qu’il en soit surpris. Elle pense immédiatement à la possibilité de ce qu’on pourrait appeler une session de rattrapage, mais auparavant elle doit rassurer Charles pour qu’il sache que ses propres intentions correspondent aux projets qu’il caressait et qu’il a fort clairement exprimés lors de leur rencontre de la veille à la plage. Un reliquat de pudeur lui fait espérer qu’il la comprendra à demi-mots. Elle l’entraîne au bord de la piscine. Elle voudrait lui proposer de se baigner, car elle a très envie de revoir ce corps dont elle a rêvé tout l’après-midi. Mais elle y renonce, ne voulant pas, par une maladresse, mettre à mal le projet qu’elle vient d’élaborer. Elle le laisse expliquer ce qui lui est arrivé : — C’est simple et sans gravité. Sur la route, en allant à la mer, j’ai heurté une voiture ; heureusement, je roulais ...
    ... doucement. Scooter hors d’usage ! J’ai téléphoné à un ami dont le père, garagiste à la Croix-Valmer, m’avait vendu l’engin. J’ai attendu longtemps qu’ils viennent chercher le scooter. Le temps qu’ils arrivent, d’aller au garage, de discuter avec l’ouvrier qui fera la réparation, d’avoir l’assureur au téléphone, il n’était presque plus l’heure d’aller à la plage. Et manque de chance, personne du garage n’a pu me raccompagner chez mes parents à Sainte Maxime. J’ai fait du stop ; j’ai attendu très longtemps et par chance, Jean est passé et m’a reconnu. Voilà pourquoi je suis ici et pourquoi j’ai raté ma journée et pourquoi je n’ai pas pu aller à la plage…— On peut se tutoyer.— Bien sûr.— Sinon, tu serais allé à la plage ?— Sûr que je serais allé à la plage, plutôt deux fois qu’une !— Si je comprends, tu as complètement raté ta journée.— Pour l’essentiel, oui, et j’ai amèrement regretté cet incident : pas pour le scooter, mais pour ce que j’ai manqué… Enfin, pas complètement puisque j’ai eu la chance de rencontrer Jean et de me trouver ici pour prendre l’apéritif… Tu as dû t’ennuyer, seule à la plage ?— Mortellement ! J’ai beaucoup nagé. En longeant les rochers à droite de la plage, j’ai découvert assez loin une petite langue de sable qui s’enfonce dans des bosquets de laurier-rose. Je ne serais pas surprise que tu connaisses ce coin ?— Très bien ; je vais souvent par là. Dans certaines circonstances, c’est idyllique.— J’en suis persuadée… Jean va arriver avec les apéros et tu vas pouvoir ...
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