1. Plagisme - Le re-retour


    Datte: 22/04/2018, Catégories: fhh, plage, cérébral, couple+h,

    ... mais je n’allais quand même pas les jeter ! Elles étaient pourtant très bonnes, mais qui peut dire les diverses cochonneries qu’il pouvait y avoir dedans ! À moitié rassuré, je me recouche, calant au mieux ma tête sur l’oreiller. Il ne me faut pas longtemps pour sombrer à nouveau dans le sommeil, accompagné de rêves moins stressants, du moins je le suppose, car à mon réveil, je n’en aurai aucun souvenir… Quand j’ouvre un œil, ma femme n’est plus à mes côtés. Je suis étonné, car d’habitude, elle aime paresser au lit. Je jette un coup d’œil vers mon radioréveil : ah oui, quand même ! Me levant à mon tour, je la rejoins dans la cuisine pour lui faire un petit bisou matinal. Devant ma mine chiffonnée, elle s’exclame : — Houla, toi, t’es pas bien réveillé…— C’est pas vraiment ça, j’ai fait un cauchemar…— Ah bon ? Lequel ? Sous le regard interrogateur de ma femme, j’ouvre le frigo, je plonge la main dedans et je referme. Puis arrivé à la table de cuisine, je m’assieds, mon yaourt en main, et je commence à expliquer : — Ça se passait à la plage, la plage naturiste… comment dire ça ?… tu… enfin, tu fricotais avec ton Adrien… sous mes yeux…— Je fricotais ? Comment ça, je fricotais avec Adrien sous tes yeux ?— Ben… tu baisais carrément avec…— Ah bon ? Carrément ?— Ben oui… et en plus, tu me demandais de regarder…— Eh bé ! T’y vas par le dos de la cuillère, toi ! Toujours un peu dans les brumes du sommeil, j’enlève lentement l’opercule, puis je prends une cuillère dans le tiroir. Après ...
    ... un bref silence, ma femme s’esclaffe : — Eh bien, toi, tu y vas de bon cœur dans tes rêves ! Et tu dis que c’était un cauchemar ?— Peut-être pas pour toi, mais pour moi, si. D’autant que je ne pouvais rien faire…— Pourquoi ? Tu étais ligoté ? Derrière des barreaux ?— Même pas ! Mais je ne pouvais rien faire. Sauf à la fin et ça m’a réveillé en sursaut. Amusée, elle secoue la tête, puis elle boit une gorgée de son café, puis une seconde. Quand elle repose son bol, elle consent à lâcher : — Tout ceci te monte un peu trop à la tête… Mais bon, trop tard pour nous, j’ai pris goût à ta plage naturiste.— Et aussi à un certain Adrien…— T’es un gros jaloux ! Non, c’est vrai que, finalement, être nue sur ce genre de plage, ce n’est franchement pas la mer à boire, et honnêtement, ça m’amuse d’exciter la galerie. Je reconnais que tu as eu raison de me « forcer » un peu la main, ça m’a fait découvrir une facette, et au final, j’aime bien.— J’ai cru remarquer que tu aimais bien…— Eh oui… Elle boit une dernière gorgée puis pose le bol vide sur la table : — Que ça ne nous empêche pas d’aller aujourd’hui à la plage, n’est-ce pas mon chéri ? Je me contente de sourire. Peu après, nous retournons sur cette fameuse plage naturiste. Tout se passe exactement comme les autres fois. En informatique, on appellerait ça un copier-coller. Environ une heure plus tard, nous voici sur ce bord de mer, en train de nous installer à peu près à la même place que les autres fois. Regardant aux alentours, je suis ...
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