1. COLLECTION LE MARIN. Femme d’officier (1/1)


    Datte: 27/04/2018, Catégories: Dans la zone rouge,

    Comme toutes les histoires du Marin, elle a eu lieu, il y a plusieurs années, nous allions partir en croisière dans les pays chauds afin de tester le comportement de l’escorteur d’escadre Vauquelin à la chaleur, il y a une croisière identique en pays froid, mais je n’ai jamais connu. Ces croisières m’ont amené 5 fois à Rio, je finissais par connaître aussi bien cette ville que la capitale où j’habite. Parisien et marin, ça peut paraître incongru, la Seine nous incite-t-elle à aller voir au bout de son cours vers son estuaire, c’est possible, mais nous étions très nombreux à nous engager. Pour ceux qui l’ignorent dans ces années-là, nous voyagions en train en payant le quart d’une place à tarif normal, pour descendre à Toulon, nous prenions des trains de nuit. Nos salaires nous permettaient de payer un supplément couchette, c’est ce que j’ai fait encore cette fois. Nous sommes montés à trois sans couchette étant en perm exceptionnelle pour trois jours du vendredi 14 heures avec retour le lundi avant midi, car nous partons en mer pour deux mois dès le vendredi suivant, une autre bordée partait du lundi soir jusqu’au jeudi midi. Pendant ma permission, j’ai retrouvé Élodie, ma copine des dernières semaines, au moment de partir, je lui ai fait savoir qu’elle et moi c’était fini, à 20 ans, elle commençait à me parler mariage, je l’avais bien baisée, malgré quel aie pleuré toutes les larmes de son corps, je l’ai larguée. Je sais mesdames, vous allez dire que les marins sont machos, ...
    ... c’est vrai, mais comment vous résister quand vous nous demandez de toucher notre pompon rouge, notre réponse, était simple, « Tu touches le pompon rouge, je touche le pompon, brun, blond ou roux, » ça marchait très souvent, pour le roux, ça a marché une fois, sauf les femmes assez âgées que nous respections, quoi que. Vous comprenez pour Élodie, bref vous avez compris mon raisonnement, à cet âge, je tenais à mon indépendance, la bague et les « childrens » j’avais le temps de voir venir. Nous étions montés à 3 et c’est avant le départ en gare de Toulon que nous avions réservé trois couchettes pour être dans le même compartiment au retour. Le jour du retour, nous étions déjà dans le train, je regardais par la fenêtre du couloir donnant sur notre quai, quand j’ai vu arriver une jeune femme un simple sac de sport à la main qui a réussi à monter grâce à un gars qui saluait sa fiancée restée sur la porte ouverte du wagon. Le train roulait encore lentement et c’est sa main qui lui a permis de prendre son train. Elle a remonté le wagon son billet en main cherchant sa place, pour arriver à moi. • Je suis ici, place 22 en haut. • Pourriez-vous me donner votre sac, je vais le monter dans le porte-bagages, il faut être acrobate dans ces trains. • Merci, mais avant, je vais sortir quelles affaires, surtout le livre que j’ai acheté et qui a failli me faire louper mon train. • Où allez-vous ? • Toulon, je rejoins mon mari. Je suis bien éduqué et je me garde de lui demander qui est son mari. ...
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