1. La fin du milieu


    Datte: 28/04/2018, Catégories: ff, cérébral, sf,

    Résumé : De moins en moins facile, il est quasiment nécessaire de lire (et de noter) les textes N°13 562, N°13 565, N°13 579, N°13601 et N°13610.Pour ceux qui ont vraiment trop la flemme ( ou pas l’envie, ou pas le temps) : un vaisseau de l’Empire se dirige vers Proxima du Centaure, pour voir si par hasard y’aurait pas une planète à polluer car sur notre Terre bien aimée ça commence à craindre.À bord deux couples : Susan et Heinrich , Gladys et DaniloApparemment y’aurait eu un gros bug et ils se retrouveraient à leur point de départ, mais 6000 ans plus tôt. Voilou ! La fin du milieu. 27 août 2099, an 83 de l’Empire, 09 h 00 P.M.T., système solaire Terra, 6 000 ans en arrière Après avoir revêtu les scaphandres souples anti-R – ceux utilisés pour visiter les soutes – Heinrich et Danilo s’apprêtaient à rejoindre la navette Explorateur 1. Ils allaient vivre trente-six heures peut-être passionnantes, mais sûrement inconfortables. La navette n’avait rien d’un palais volant : une cabine de pilotage et un « cagibi » de détente de quelques mètres carrés. Ils devraient garder leur combine durant tout leur périple et ne pourraient poser le casque qu’une fois en orbite. Pour accéder à la navette encastrée sous le champignon, ils devraient passer par la cage à vide. Dans celle-ci, un sas s’ouvrait sur la cabine de pilotage. Depuis la veille au soir, Multivac rassemblait des renseignements sur la planète. La position du Nicolas 1er, derrière la Lune, ne lui facilitait pas la tâche. ...
    ... Danilo ne voulait pas prendre de risque et il refusa que le vaisseau ne se découvre avant qu’ils n’y voient plus clair. Rien dans ce que le computer recueillit n’infirma l’hypothèse Terre – 6000 ans. Par ailleurs, il ne trouva aucun signe d’activité hertzienne ou industrielle. Si ça ne prouvait rien quant à l’existence de la vie, ça éliminait la possibilité d’une société avancée. Les deux hommes s’installèrent dans l’Explorateur. Comme le vaisseau, la navette serait pilotée par Multivac, enfin une de ses extensions. Le rôle des deux hommes n’était pas sans importance car, une fois en orbite, ils finaliseraient les trajectoires et affineraient les recherches. A 9 h 30, quand Explorateur 1 se détacha du Nicolas 1er, les tripes du Suédois se nouèrent. Il quittait le chaud cocon protecteur qu’était devenu le vaisseau pour s’embarquer sur un frêle esquif qui les emmenait vers un inconnu peut-être hostile. Un flash : ses derniers moments de tendresse avec Susan, il ne regrettait pas d’avoir blasphémé. Ils établirent un bref contact vid avec les filles restées dans le pont-salon pour leur signaler que tout était ok. Les deux heures suivantes, le silence s’établit entrecoupé uniquement par les commentaires occasionnés par l’activité du moniteur. Il ne fallait pas compter sur Danilo pour alimenter inutilement une conversation. Heinrich s’abandonna à une rêverie sensuelle, se repassant le film de ses ébats avec celle qui avait réveillé quelque chose d’inconnu, d’inquiétant en lui. Aux ...
«1234...9»