Amélie-Garance
Datte: 29/04/2018,
Catégories:
Lesbienne
Masturbation
Inceste / Tabou
... notre dernière soirée parisienne avant fermeture pour congés annuels. Il est près de sept heures du matin. Nous sommes allées en fête quelque part dans un endroit bruyant et bondé. Les corps se collaient, les lumières blessaient les yeux et l’alcool enivrait les esprits. Je regarde Garance, dix-neuf ans et toutes ses dents. Majeure et vaccinée. À l’origine aussi brune qu’un trou noir, mais agrémentée d’un vertigineux rouge safran. Aussi yeux bleus que la mer des Caraïbes. Elle les a gonflés, auréolés de traces noires, vestiges d’un monument de maquillage érigé pour l’occasion. Ses lèvres sont redevenues roses pâles. Il me semble qu’elles étaient blanches au début de la soirée d’hier. Des images bizarres me reviennent, mélange de clichés flous et de scènes monstrueusement nettes. Garance, le bruit, les verres, la foule, la chaleur, les basses, les cris. Comment suis-je rentrée à la maison ? Le rideau noir rechigne à se soulever sur l’historique de ce soir-là. Une drôle de musique saccadée et inquiétante résonne dans ma tête. Mélange de flash-back enchaînés et d’instants saisis au vif. La porte rouge qui s’ouvre, mon corps qui heurte le mur. La soirée devenue folle m’a entraînée une nouvelle fois sur le chemin hasardeux qui mène à désirer le corps de Garance. Pas besoin de me rappeler les premières fois pour comprendre que j’ai dû… encore avoir envie d’elle ce soir-là. Pourtant, je me remémore sa façon… abjecte… de se déshabiller dans ma chambre il y a de ça quelques ...
... semaines.Eh oui… pour les néophytes je me suis tapée ma sœur ! Pas besoin de faire un effort pour que reviennent les souvenirs de cette matinée tragique où elle m’embrassa dans le couloir et où le lit devint champ de bataille pour filles consentantes.Ce matin nous sommes avachies dans le canapé, « entre le sommeil et dormir ». Je la scrute, curieuse et un rien inquiète. Elle reste silencieuse, me dévisageant les yeux à demi clos. Les lèvres collées dans un mélange cruel de composition approximative.Nouvelle image aveuglante qui frappe mon esprit. Mes mains sur une chemise à rayures. Une valse virevoltante et le corps qui porte ce tissu de venir s’échouer sur un mur de carrelage. J’intensifie mes efforts, cherchant parmi les souvenirs éparpillés en mosaïques pour tenter de retrouver les pièces du puzzle. Piocher une photo punaisée au mur, parmi la centaine d’autres, hautes en couleurs et criardes. Garance dans sa chemise blanche rayée de noir. Son jean serré, son blanc à lèvres collant. Une débauche de lumières. Les verres qui s’entrechoquent dans le dancing. Et là, dans ce réduit nommé toilettes, j’att**** à pleines mains la chemise de Garance et l’attire à moi. Entraînée par mon élan, elle manque de trébucher et s’écrase contre moi. Sensation défendue, sa poitrine qui se colle contre mes seins sous sa chemise tendue, cachant un paradis voluptueux qu’il me tarde de dévorer. Les corps ondulent, oscillent dans la moiteur de l’endroit et alors que j’amorce un baiser, un ami qui passe dans ...