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Amélie-Garance
Datte: 29/04/2018, Catégories: Lesbienne Masturbation Inceste / Tabou
... maudis. Je la haïs. Je revois son visage collant barré d’une mèche de cheveux noirs. Mon ventre se tait progressivement, à croire que la cigarette calme l’ardeur. Je tire la baie vitrée et rentre dans la maison. La table est débarrassée. Les assiettes sont dans l’évier. Le sol est à nouveau propre. Je gravis l’escalier en pleurant.---oooOooo---J’ai honte. Je n’arrive pas à expliquer pourquoi. Certainement, car je sais au fond de moi que ça ne peut mener à rien. On baise, mais c’est tout. On ne sera jamais que des sœurs. C’est l’ange qui parle ainsi. Le démon m’explique différemment : « quand tu sors avec un mec, tu ne penses pas forcément au mariage ni à ce que sera la vie dans deux semaines ! Tu prends ton pied ! Avec elle, c’est pareil ! »Sauf qu’avec elle on remet ça au goût du jour souvent. Le jeudi matin, le soir en broîte et ce soir-ci. Je n’ai pas pris de douche. Je me couche nue. Je sens le chlore de la piscine. Je ne me lave même pas les dents. J’ai le moral trop faible. Il fait une chaleur collante dans ma chambre au premier étage. Les volets en bois blanc sont tirés. Dehors la nuit est presque complètement tombée. Et la pluie fait son apparition. D’abord des grosses gouttes qui pleuvent de façon disparate. Puis le flot devient continu. Un éclair zèbre le ciel et l’ambiance de la chambre devient violette psychédélique quelques instants. Je repasse le film de la soirée. Un film en trois dimensions avec les odeurs, les textures et les sensations. Sa bouche, son ...
... cou. Son ventre doux et dur. Déplacement des troupes au cœur du mien. J’allume une cigarette au lit. La règle morale veut que je fume dehors. Passons. Ma main gauche court à ma perte. Je titille mon sexe. Quelques effleurements. Le drap léger, blanc cassé, m’entoure et chatouille ma peau délicieusement. J’enfonce la première phalange de mon index. J’évite le clitoris. Je simule une griffure et ma gorge se noue. J’ai envie de me faire mal. Après tout, Garance n’avait qu’à m’être tendre et elle m’a été garce. Ma main cherche la poignée du meuble bas qui borde mon lit. J’ouvre le premier tiroir à l’aveugle à la recherche d’un objet qui me ferait mal. Il n’y a rien à portée de main. Mes larmes rejaillissent. Tout s’oppose à moi ce soir. J’hésite à me lever pour dénicher quelque chose, mais abandonne très vite. S’il faut que je me fasse mal, je le ferais toute seule. J’immisce trois doigts dans mon sexe palpitant. Et je me viole encore. Ça fait mal, c’est minable. J’ai l’air de quoi. S’il n’y avait pas la pluie et les explosions de tonnerre, j’entendrais un bruit humide en provenance de mes cuisses. J’étire les jambes, je joins les talons et exerce une pression l’un contre l’autre pour tendre encore plus les muscles de mes jambes. Garance me disait « Tu n’auras qu’à te toucher ! » et bien c’est fait !! T’es contente espèce de petite salope. Des vaguelettes de plaisir affluent sur le rivage brûlant de mon bas-ventre, Garance en images à l’antenne. Je l’imagine manger, je l’imagine ...