L'apparition de Marie... nue !
Datte: 02/05/2018,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
jeunes,
douche,
amour,
hdomine,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
... Alors, je demande au cochon : comment me vois-tu maintenant ? J’ai pris quelques années, non ?— Peux pas te répondre, on n’est pas sous la douche. Encore son rire. Je continuai : — Mais le cochon va donner la parole à Baudelaire pour te répondre : — Wouah, tu sais parler aux femmes, toi ! Oh que c’est beau, merci du compliment ! Puis elle se tut et son visage se referma : — Si seulement…— Pardon ? Si seulement quoi ?— …— Y a-t-il quelque chose qui te chagrine, Marie ? Tu sais, en te taisant, tu en as déjà trop dit.— … si seulement mon mari… s’il pouvait me dire des choses pareilles.— Marie, tu me fais peur. Ça ne marche pas, ton couple ? Elle releva les yeux et plongea un regard triste dans le mien. — Si, tout va bien, le ménage tourne, faut bien… Et elle se tut. J’insistai : — Sauf que… ? Elle prit une grande inspiration : — C’est gênant pour moi de raconter ça, je n’en ai jamais parlé à personne et je ne sais pas si je peux.— Eh bien, profites-en, saisis l’occasion, ça te soulagera, j’en suis sûr.— Et puis zut ! Je te fais confiance, se lança-t-elle. Voilà : mon mari n’a plus aucun empressement pour ce que Baudelaire a appelé, comment disais-tu ? les fruits d’automne ?— Pas possible ! Il est devenu aveugle ?— C’est pire : il ne me voit plus.— Il en a une autre ? Plus jeune que toi ?— Oh non, il est bien trop co… pardon… trop coincé pour ça. Il est totalement absorbé par son travail, ses projets, ses ambitions politiques, ses réunions du Rotary-Club, son golf, sa vie ...
... sociale de notable. Ce qui fait qu’il me délaisse un peu, et un peu beaucoup.— Je suis surpris ! Une belle femme comme toi ? Tu étais splendide déjà à l’époque, je le sais pour l’avoir vu, dois-je te le rappeler, et tu t’es améliorée avec l’âge, je te l’assure.— Tu es bien le seul à me dire ça, je me fais l’impression d’être un vieux meuble rangé au grenier.— Marie, lui dis-je la main sur le cœur, je serais partant un vide-grenier. Elle rit : — C’est pas vider qu’il faudrait, c’est remplir.— Oh Marie ! Mais pardon, j’y reviens : et donc… ?— Et donc oui, il ne me touche quasiment plus. La dernière fois, c’était il y a plus de six mois. Par devoir matrimonial, une corvée pour lui. Ça n’avait rien à voir avec faire l’amour, même pas baiser mécaniquement. Une corvée pour moi aussi, je n’ai pas joui, je n’ai ressenti que de l’ennui.— C’est grave ça, docteur ! Je peux poser une question indiscrète ?— Au point où j’en suis…— Ça te manque ? Tu aimes faire l’amour ?— …— Donc, si je pastiche mal une parole du regretté et vénéré Cavanna : « …en mettant une oreille sur ton ventre, on entendrait un immense cri de désespoir ». Je me trompe ? Elle rit de bon cœur et, par dérision pour elle-même, ajouta : — Surtout de frustration. Pour être franche, ça me manque vraiment. Tu me permets de parler crû ? Mais vraiment crû ? Coach, je rêve d’une bonne queue, j’en rêve jour et nuit. J’en rêve tout le temps ! Je vais te choquer : une queue, une queue, rien qu’une queue, nom de dieu ! dit-elle en tapant ...