1. Le poulet


    Datte: 18/07/2017, Catégories: fh, ff, hplusag, rousseurs, extracon, fsoumise, soubrette, revede, Oral pénétratio, fsodo, pastiche, délire, humour, totalsexe,

    À l’aune de la bourgeoisie, nous pouvons qualifier Maître Tassion d’homme « arrivé ». Nous disons bien Maître, car comme brasseur reconnu, il méritait ce titre. Fernand incarnait la réussite et dans ses affaires, l’argent, telle sa bière, coulait à flots. Il n’avait aucune inquiétude à avoir, la France et l’Europe brûlaient d’une soif qu’il savait étancher. Suite à un très beau mariage, une charmante épouse, Félicie, ornait son bras. Une femme que toute la gent masculine de la ville lui enviait. La belle affichait vingt années de moins que son estimé époux et arborait des formes, une fraîcheur, qui faisaient tourner bien des têtes et des cœurs. Le couple logeait dans une grande demeure, digne de sa position sociale, dotée évidemment du personnel nécessaire pour la gérer. Régentant la domesticité, monsieur Bideau, tenait rang de maître d’hôtel. Le digne homme héritait d’une mère anglaise, non seulement la raideur du« butler » qui sied si bien à son emploi, mais aussi le ridicule prénom de Lee, qui indisposait si fortement Fernand. Pour le seconder, il y avait la soubrette, mademoiselle Mirtaque. Toute en fraîcheur et en jeunesse, elle égayait l’œil du maître de maison. Son prénom, Jade, reflétait ses yeux. Son rire sonore quand le brasseur palpait subrepticement ses fesses mettait en joie la maisonnée. Madame Debor, Elvire de son prénom et cuisinière de son état complétait le personnel. Il fallait dire que comme cordon-bleu remarquable, elle assurait une table de choix à ...
    ... l’entrepreneur. En ce matin de septembre, Fernand et Félicie prenaient leur petit déjeuner devant la porte-fenêtre ouvrant sur la terrasse. L’homme parcourait la presse du jour en maugréant. — Ce gouvernement ruine la France et nous, par la même occasion, éructa le brasseur.— Ne prenez pas un coup de sang, mon ami, vous n’y changerez rien et vous vous rendrez juste malade, intervint Félicie. Elle disait cela machinalement, car chaque jour, son mari faisait les mêmes remarques à la fin de la lecture des journaux. Ce fut le moment que choisit le maître d’hôtel pour entrer dans la pièce, un plateau d’argent sur le bout de trois de ses doigts et un pli sur ce plat précieux. — Qu’est-ce, mon ami ? demanda le maître de céans.— Une missive, trouvée sur le guéridon de l’entrée et dépourvue d’adresse, je suppose qu’elle est destinée à Monsieur.— Faites voir cela, mon bon. Fernand décacheta l’enveloppe et lut. — Mais de qui provient cette lettre ?— Je ne saurais dire, Monsieur.— L’avez-vous lue ?— Bien sûr que non, Monsieur.— Un problème ? intervint Félicie.— Non, ma mie, les affaires, comme toujours, rien dont vous ne deviez vous tracasser. Fernand regarda son épouse, ce poulet serait-il pour lui ou pour elle ? Mais à quoi pensait-il donc, il serait tout à fait impossible qu’il soit destiné à une femme si sage et si effacée. Quoique, lors de la réception d’hier, Surieux, son associé, s’était montré très galant envers elle, mais bon c’était dans la nature de ce cher Luc. Courtois et ...
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