1. Toute en Blanc


    Datte: 18/07/2017, Catégories: Lesbienne

    « Exquis », me dis-je, parcourant l'appartement de mon regard. Malgré sa taille, il était plutôt intelligemment aménagé. Voir la façon dont quelqu'un vit a toujours quelque chose d'illuminant et, première vue, il était clair que Paige vivait une vie bien réglée. « Je ne peux que t'envier », me dis-je en contemplant intérieurement le désordre de la mienne. « Je vois que tu aimes cuisiner », observai-je, faisant référence à la légion d'ustensiles culinaires trônant dans sa cuisine. « Oui... Mais je préfère encore manger. » Répondit-elle d'un rire malicieux. Ses mains parcoururent ses hanches voluptueuses pour venir se poser sur ses fesses fermes. « Est-ce que ça se voit? », demanda-t-elle en se tournant vers moi. Ayant déjà pris la liberté de scruter son corps gracieux plus tôt dans la soirée, je savais bien que c'était tout à fait le contraire. « Hmm... Non, ça ne se voit pas. Tu es si fine... », répondis-je avec jalousie. Elle me sourit d'un air vaguement sceptique. « Tu dis ça juste pour me faire plaisir, ajouta-t-elle en me faisant reculer jusqu'au plan de travail. Qu'importe, j'aime ta réponse. —Et toi? Aimes-tu manger? murmura-t-elle. Ou peut-être est-ce que tu préfères être mangée... » Elle planta un baiser passionné sur mes lèvres et glissa sa langue dans ma bouche. Elle avait bon gout, une sorte de mélange entre champagne et désir. La chaleur de son sexe irradiait mon bassin. Ne rencontrant aucune résistance, elle s'aventura plus en profondeur. Je fus frappée par son ...
    ... audace et je ma respiration s'accéléra. Je restai enlacée à ses épaules, même après que nos bouches se soient séparées. « Viens avec moi... Je veux te montrer quelque chose », dit-elle d'un ton engageant. Prenant ma main, elle me mena jusqu'à sa chambre où j'aperçus le lit, dont le drap était repoussé, presque par anticipation. « C'est si beau, je l'adore, hasardai-je. —Quoi donc? —Ton drap en satin. » S'asseyant et croisant ses longues jambes gracieuses, elle demanda : « et qu'est-ce que tu lui trouves de si... adorable? » Me penchant, je passai ma main sur le textile brillant et, lui souriant, je répondis : « c'est doux et glissant. Un peu comme du sperme, mais en tissu. —Me voilà déjà amoureuse de ton sens de l'humour, Jordan ; « du sperme... En tissu! » Son sourire était si vrai, si complet, pas comme un vulgaire rictus, mais comme un vrai sourire éclairant son visage de mannequin. « Viens, assied-toi près de moi », m'invita-t-elle en passant la main sur le tissu. Je m'assis. Se rapprochant de moi et caressant gentiment mes cheveux, elle me fixa de ses yeux d'un bleu éclatant et de son regard espiègle. Puis, comme si elle me révélait quelque secret, elle me confia « À partir de ce soir, quand je glisserai dans mes draps, je m'imaginerai ces pauvres filles de bukkake, nageant dans une mer de foutre. » Nous retroussâmes nos narines en unisson, nos yeux toujours fixés. Soudainement, elle se releva et repoussa son oreiller sur la tête du lit. « Je dois me changer ; reste ici, ...
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