Le coup de foudre
Datte: 04/05/2018,
Catégories:
fh,
grossexe,
grosseins,
Transexuels
humour,
fantastiqu,
merveilleu,
merveille,
... On est coincés là et toi tu ne penses qu’à baiser !— Oui… c’est vraiment le monde à l’envers, hein ?— Pffff ! La lune éclairait faiblement notre prison, et une lumière était restée allumée dans la maison, y attirant sans doute tous les insectes de l’île. — Putain ! m’agaçai-je encore. Je commence à avoir franchement faim, en plus !— Je peux te nourrir un peu, à la rigueur… déclara Aurélie en soulevant sa bite.— Oh, tu me fais chier ! Elle s’approcha pour me caresser les fesses. — Hmmm ! J’adore ton cul ! Je ne répondis même pas. J’avais plutôt envie de lui mettre une claque. Mais le téléphone portable sonna soudain, à l’intérieur de la maison. On se regarda, Aurélie et moi, espérant sans doute un miracle, qui ne vint évidemment pas. Une heure passa encore, longue, désespérante. Aurélie et moi nous refaisions le film de l’accident qui avait conduit Bazouk à la folie furieuse, essayant de comprendre, d’imaginer pourquoi la foudre avait pu lui faire cet effet. Et le téléphone sonna de nouveau. — Qui ça peut être ?— Je sais pas, personne nous appelle jamais, ou presque…— Bah, et quand bien même… qui viendra ? Je m’étendis par terre, fatigué de désespérer. Aurélie vint s’allonger à mes côtés et se serra contre moi, m’embrassant tendrement, et me caressant doucement. *** Le téléphone sonna une troisième fois au beau milieu de la nuit, puis une quatrième un peu avant l’aurore, nous réveillant à chaque reprise de notre sommeil angoissé. Mais l’aube nous trouva dans la même ...
... situation, avec en plus une soif et une faim tenaces et une féroce envie de chier. Aurélie avait pissé en passant sa grosse bite à travers les barreaux, mais moi, c’était déjà moins pratique. Avec son conseil très amusé, j’avais réussi à procéder du mieux possible pour ne pas dégueulasser nos cinq petits mètres carrés d’espace vital, mais pour faire caca, ça se compliquait. Ou alors il allait falloir qu’on jette une à une nos crottes derrière les barreaux… Quelle agréable perspective ! Le soleil était déjà monté quelque peu dans le ciel, les heures passaient, silencieuses, seulement ponctuées des va-et-vient des vagues… Il commençait à faire très chaud. On se retenait de chier et de se lamenter ou de penser à bouffer. Le téléphone sonna une nouvelle fois, en vain. Aurélie soupira. Je fermai les yeux un moment. Le silence était lourd, pénible. Même la mer paraissait moins bruyante que d’habitude. À tout hasard, je hurlai de toutes mes forces un appel au secours, à plusieurs reprises. Il n’y eut aucune réponse. *** Le soleil redescendait sur l’horizon, nous crevions de soif, et j’étais sur le point de céder définitivement à mon envie de chier lorsque nous entendîmes au loin un bruit de moteur. Nous nous levâmes et beuglâmes l’un et l’autre de toutes nos forces ; sans doute était-ce peine perdue, et sans le moindre effet, mais le vrombissement se rapprochait, nettement. Notre île était la seule habitée dans un rayon d’une trentaine de kilomètres. Je repris espoir et serrai encore un peu ...