1. Liaisons dangereuses (15)


    Datte: 18/07/2017, Catégories: Hétéro

    ... glory-hole. D’un ton passablement innocent, elle me lance : — Ça va Florian ? On dirait que tu as chaud, tu veux que je monte la clim’ ? — Euuuh, non, non, ça va, je te remercie ! Elle étouffe un petit ricanement. Sans doute que la chaleur et l’excitation que je ressens ont fait un peu rougir mes joues. C’est quelque chose que j’aimerais mieux contrôler, Typhaine avait déjà constaté mon excitation grâce à ça et voilà que ça recommence ici !! Je bois une bonne partie de mon verre, espérant que la fraîcheur de celui-ci aidera à apaiser le brasier qui couve en moi. Denise, de son côté, semble amusée de la situation et arbore un air interrogateur à présent, elle paraît réfléchir à quelque chose, comme si elle avait une idée derrière tête et qu’elle cherchait comment la mener à bien. Marion finit par raccrocher le téléphone et Denise l’interpelle dans la foulée : — Qui était-ce, Marion ? — C’était Madame Bonetti, elle a appelé pour repousser son rendez-vous de lundi, sa fille est malade ; — Oh, d’accord. J’ai écouté cet échange mais sans regarder ni Marion, ni Denise, feignant de m’intéresser à un des magazines posé sur la table basse. Denise dit alors : — Marion travaille ici depuis un peu plus d’un an. Je me doute que cette réflexion m’est destinée et je relève nonchalamment la tête vers Denise qui me regarde avant de tourner la sienne vers Marion, toujours derrière son comptoir. Entendant son nom, elle a, elle aussi, relevée son regard vers sa patronne pour lui sourire. Je ...
    ... croise à mon tour le sien et lui souris poliment, sourire qu’elle me rend, tout aussi avenant que tout à l’heure. Ça a l’air d’être une personne plutôt calme et réservée, ce qui, d’un coup, me fait douter sur le fait que c’était bien elle qui accompagnait Denise derrière la cloison même si, comme on dit, c’est souvent les nanas les plus discrètes qui sont les plus chaudes... Denise, toujours elle, continue de parler de Marion : — Je l’ai prise en stage pendant environ trois mois avant ça, et comme j’ai vu qu’elle était douée et qu’on s’entendait bien, je l’ai embauché une fois ses études terminées ! Je lance une réflexion complètement banale sur l’importance d’être entouré par des personnes de qualité dans le cadre de son travail, ce que Denise approuve avec enthousiasme. Marion, de son côté, sans doute gênée d’être au centre de l’attention, baisse légèrement le visage en esquissant un petit sourire embarrassé. Puis, Denise rajoute : — Cette petite a des mains en or, de vrais doigts de fée !! Elle fait des massages à tomber, je te promets, les clients finissent immanquablement par somnoler quand elle s’occupe d’eux !! zvfzmmup — Je te crois sur parole !! lui répondis-je tant elle a lancé sa phrase avec aplomb ; — Ben tiens Florian, ça te dirait pas de tester ses massages ? Me lance Denise en se penchant vers moi ; — Euuuuh, beeeeen, jeeeeeee sais pas..., bafouillai-je, un peu décontenancé par sa proposition. La perspective d’un massage me met l’eau à la bouche mais je ne veux pas ...
«12...6789»