Des cours de math pour les vacances
Datte: 07/05/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
intermast,
... manière dont je mènerai les cours.— Je ne voulais pas vous effrayer, fit-elle avec un sourire. Et bien, c’est raté ! Finalement, elle changea de sujet et me demanda quels étaient mes hobbies. Nous parlâmes finalement de musique, de cinéma, et je pus m’apercevoir que Juliette était très calée et beaucoup plus ouverte que je ne l’aurai cru au départ. Elle était très naturelle et lorsque je lui parlai de films ou de groupes de musique, je pouvais lire sur son visage ce qu’elle en pensait. Cela dura un bon moment durant lequel Magali ne se montra pas. — Je suis désolée, fit finalement Juliette. Elle a peut-être oublié… Je compris qu’elle n’en pensait pas un mot. Magali avait décidé de ne pas venir et cela n’allait pas être facile de l’inciter à prendre des cours avec moi. J’abandonnai donc pour la journée et Juliette se confondit en excuses, ne sachant visiblement pas comment trouver à sa sœur des circonstances atténuantes. Je lui expliquai que ce n’était pas bien grave, qu’il s’agissait sans doute d’un oubli et lui dis de demander à sa sœur de me rappeler dès qu’elle rentrerait. En repartant de la villa, je me demandai réellement si j’allai avoir des nouvelles de Magali, la sœur «démoniaque». Et surtout, je me demandai vraiment à quoi pouvait bien ressembler ce personnage. J’eus une partie des réponses le soir même quand mon portable sonna. — Allo ?— Allo ? Vincent Gradini ? (ah oui, ça c’est moi)— Oui, tout à fait. (c’était la voix d’une jeune fille. Je sentis tout de suite le ...
... ton un peu hésitant, peu sûr de lui). Euh.. Bonjour, je suis Magali Delporte. Petit temps de silence car je ne savais pas si elle allait continuer à parler. Finalement, je répondis «bonjour» sur un ton assez neutre. — Bon. Je suis désolée pour cet après-midi, j’avais complètement oublié. (La voix avait repris du tonus et je sentais bien qu’elle n’est pas désolée du tout.)— C’est pas grave.— Est-ce que vous êtes dispo demain ? Comme ça, ce sera bon. (Sous-entendu, je serai débarrassée une fois pour toute de cette corvée)— Oui, demain, pas de problème.— Bon, alors on dit à la même heure qu’aujourd’hui. À demain. Fin de la conversation. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Magali n’avait vraiment aucune envie de prendre des cours de math. J’imaginai bien la scène qui avait du avoir lieu lorsqu’elle était rentrée chez elle. Sa mère et sa sœur avaient du lui sauter dessus et elle s’était dit qu’elle n’y échapperait pas de toutes façons. En attendant, j’étais de moins en moins enthousiaste à l’idée de donner ces cours de math mais je ne voyais vraiment aucun moyen de me dérober. C’était mon oncle qui m’avait rencardé, après tout. Le lendemain, je repris donc le chemin du seizième, direction la villa. Je sonnai et la voix de Juliette me dit d’entrer. J’avais un peu l’impression de revivre la même scène que la veille car ce fut encore Juliette qui vint m’accueillir sur le perron. — Bonjour, me fit-elle avec le même joli sourire enjôleur. Magali est en haut. Elle vous attend. J’étais ...