La putain
Datte: 09/05/2018,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
amourpass,
... à lui… ? Non, mais attends ! Hey ! J’ai pas rêvé, elle a paumé son accent tout à coup : pas de « r » avalé, un « tu » parfait ! Non, j’ai pas rêvé, elle cause comme vous et moi, sans accent ! Et elle rigole, et elle se paye ma tronche ! — Surprise, lâche-t-elle clair et net. Eh oui, je peux parler comme n’importe quelle frenchie. Bon, je t’explique : en fait, je suis née ici, dans cette ville ! et puis, en 66, j’avais même pas vingt piges, je suis allée à Londres avec mon copain de l’époque. On s’est perdu de vue et… je ne suis revenue ici qu’après la mort de mon mari, ce cher Sir Edward Lampton, il y a vingt-cinq ans. J’ai alors gardé mon accent british parce que cela m’offre pas mal d’avantages. On en reparlera. Mais je suis une vraie Lady, par mon mariage. Allez, bois un coup, ça te fera du bien ! Waouh mémère, tu pourras te vanter de m’avoir épaté ! — Oh ben merde alors ! Vous me la coupez, là ! Putain !— M’oui bon d’accord, mais doucement jeune homme quand même !— Non, mais excusez-moi, je voulais pas vous… Oh merde putain !— Oui, bon, t’insistes. Ben tiens, puisque t’en causes, en parlant de putain, si on parlait de Rébecca-Stéphanie ?— HEIN ! Schkling fait mon verre en tombant sur le carrelage ! Franchement, je vous le dis,LÀ, je traverserais la rue, undouble-decker bus, dégringolant du quatorzième étage d’un gratte-ciel me tomberait pile sur la tronche (oui, je sais, c’est pas crédible parce que comment qu’il aurait fait, le bus,… pour justement tomber pile au bon ...
... moment, surma tronche, hein ?), mais bon, admettons, qu’il le ferait, l’Impérial, que j’en serais moins assommé ! Hey, mais c’est qui cette mémé ? Comment qu’elle sait pour Steph ? Elle a pourtant pas la tête d’une James Bond Girl ! C’est… Tata Harry, une Mata Hari, version rosbif de l’espionne de nos cours d’histoire ? Et elle est contente avec ça hein ! Ça la fait bien marrer ! Pendant que je ramasse les bris de mon verre et éponge le scotch pour que King Charles, son clebs, ne se ramasse une cuite, elle commence à raconter : — Bon, calme mon lapin, je t’explique. Mais je commence par le début. Comme dit, juin 66, je suis à Londres pour un week-end, avec Marc, mon copain de l’époque. Il veut assister à la finale du Championnat du Monde de foot, Angleterre-Allemagne à Wembley. Pendant le match, Marc se fait chauffer par une British, mini-jupe ras-la-touffe. Un moment donné, l’English disparaît. Trois minutes plus tard, Marc me dit :— Bouge pas, je reviens dans cinq minutes. Il ne verra jamais le deuxième but des British à la 76e ! Moi, je l’ai vu ! Mais Marc, ben lui, je ne l’ai jamais revu ! Jamais ! Elle enchaîne : — Le match fini, les gradins se sont vidés, je suis comme une conne devant le stade. J’ai la trouille, total panic : j’ai quasiment pas un rond en poche, et surtout, je n’ai pas mes billets de trains et de ferry pour le retour. J’attends. L’angoisse. Il n’y a bientôt plus personne. Juste moi, asperge désespérée qui fait les cent pas. Une pute s’approche de moi, ...