Premier essai - Histoires de Sexe

Premier essai

... doute je m’abstins de retirer mes vêtements et fis un tour de la pièce. Ma compagne de la nuit ressortit bientôt de la salle de bain en sous-vêtements. Elle était vraiment bien, ma cliente. Un tout petit bide, des jambes longues et musclées et une poitrine plutôt grosse. Ronde et généreuse même. Belle conservation face aux effets du temps. — Le temps n’a pas d’emprise sur vous, Madame, fis-je, un léger sourire en coin.— Tu peux m’appeler Sophie. Nous allons quand même devenir très intimes. Mais je t’avais demandé de te préparer.— Désolé. Mais vous pouvez me préparer… Sophie. J’avais en effet choisi de laisser à ma cliente la conduite des évènements. C’était ma première fois et je ne tenais pas à faire de gaffe. Elle s’approcha de moi et commença lentement à déboutonner ma chemise. Puis, dans un rythme aussi posé, elle continua à me déshabiller. Je me retrouvai bientôt en caleçon devant elle. Pour être franc, je me sentais un peu con. Elle empoigna alors doucement mon sexe à travers le tissu et commença à me caresser délicatement la verge. Ce massage était très agréable et mon sexe ne tarda pas à montrer son contentement. Je découvris alors un sourire apparaître à nouveau sur son visage. Il est vrai que je n’étais pas dépourvu d’arguments. Je commençai à comprendre ce qu’elle cherchait comme « qualités » chez un homme. — Je suis à votre service ce soir, Sophie. Commandez et j’agirai. La femme s’allongea alors sur le lit, écarta les jambes et me regarda. Un regard mêlé de défi ...

... et de désir. Je n’aimais pas particulièrement les cunnis. Quoique parfois si, et ce regard acheva de me convaincre. Je m’allongeai dans la continuité de ma cliente et commençai à l’exciter par de petits coups de langue légers. De plus en plus appuyés, en prenant bien soin d’insister sur son clitoris. L’effet ne tarda pas à se faire sentir. Elle gémit doucement, comme une adolescente qui découvre les joies de la masturbation. J’ai toujours pensé qu’un cunni devait se faire avec tout son cœur et surtout toute sa bouche. Ce fut bientôt toute ma bouche qui était scellée au sexe de Sophie. Je lui aspirai le sexe, lui suçai le clitoris, n’hésitai pas à lécher. Parfois séparément, parfois en même temps. Je m’apprêtai à la doigter lorsqu’elle me hurla : — Continue !! Ne t’arrête PAAAAAAAAAS… !!!!!!!!! Elle jouit dans un cri à déchirer les cieux. En tout cas, à réveiller tout l’hôtel. Cela faisait vraiment un moment qu’elle était délaissée. J’étais fier de m’occuper d’elle. Fier de la faire jouir. On critique les hommes quant à leur égoïsme sexuel, mais rien ne rend un homme plus fier que de faire jouir sa compagne. Elle était essoufflée, me regardait avec des yeux exorbités. Et soudain, elle éclata en sanglots. Je me sentis con. Spontanément, je me suis approché d’elle et l’ai prise dans mes bras. — Ça faisait longtemps. Trop, me dit-elle entre deux sanglots. Elle m’embrassa alors. Je me souvins de Pretty Woman, où Julia Roberts jurait qu’elle n’embrasserait jamais un client qu’elle ...