Le mur
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
inconnu,
BDSM / Fétichisme
Oral
fsodo,
attache,
Le premier contact la saisit. Bien qu’elle s’y soit préparée, elle ne put retenir le recul naturel de son corps. Cela avait été rapide et fugace. Le bout des doigts avait simplement parcouru sa peau nue, comme on caresse en passant un joli bois dans une boutique d’ameublement sans toutefois s’y arrêter. L’obscurité presque complète de ce côté-ci, à peine dérangée par un rai de lumière autour de sa taille, dissimula le rouge intense qui lui était monté aux joues alors qu’elle mesurait l’obscénité de la situation. Elle sursauta encore lorsqu’un doigt hardi dessina la courbe généreuse de ses reins avant de s’arrêter, hésitant, à la naissance du sillon de ses fesses. Son corps se figea, à l’affût, presque impatient. Mais le contact fut rompu… quelques secondes seulement. Sans crier gare, le doigt mutin glissa doucement entre ses cuisses, traçant délicatement la fente entre ses chairs gonflées, jusqu’à la perle nichée à la commissure. Sans se hâter, il la fit doucement rouler, la débarrassant de son petit capuchon. Les gestes étaient précis et délicats et la belle sentit les ondes chaudes irradier le bas de son ventre. Elle se cala plus confortablement sur les coussins qui accueillaient son buste et posa la tête sur ses mains, s’abandonnant à la sensation. D’autres doigts se joignirent bientôt à la caresse sur sa chair incandescente, curieux mélange de feu et d’eau. Ils s’insinuèrent sans se presser, ouvrant progressivement les voies de son plaisir pour plonger dans le ruisseau ...
... de son désir. Elle se cambra et ouvrit les jambes un peu plus pour s’offrir sans entrave. Le rythme était lent et voluptueux mais implacable. Les doigts prenaient possession de ce monde qui s’ouvrait à eux, glissant toujours plus loin. Fermant les yeux, elle se laissa entraîner. L’espace d’un instant, elle se représenta l’incongruité de la scène : un demi-corps de femme émergeant du mur, juste vêtu d’un porte-jarretelles rouge, les jambes gainées de bas noirs perchées sur des talons aiguilles. Une croupe nue, bien cambrée, sans buste ni visage, offerte aux regards concupiscents des invités de la soirée comme une offrande. Elle n’était plus qu’un objet, un réceptacle prêt à accueillir quiconque se présentait. Elle fut sortie de ses pensées par le grand vide que les doigts avaient laissé soudain en se retirant. Son corps tout entier implora pour ne pas redescendre en pleine ascension. Mais bientôt un nouveau contact se fit. Sur son petit bouton, elle en était sûre, une langue venait de pointer. Des mains poussèrent sur ses chevilles et, comprenant le message, elle ouvrit les jambes plus encore pour laisser le champ libre au corps qui venait probablement de s’agenouiller entre ses cuisses. La langue experte se baladait, tantôt taquinant le petit appendice, centre de son plaisir, tantôt lapant goulûment ses lèvres débordantes de nectar. Les mains chaudes et fines de son bienfaiteur prirent appui sur ses fesses rondes, les écartant pour mieux se repaître. Le torrent de plaisir ...