1. La Révélation de Sophie (1)


    Datte: 15/05/2018, Catégories: Divers,

    ... Caroline lui avait ri au nez et pour toute justification avait fait ses valises. Il s’était juré que la prochaine paierait. N’était-il pas temps de tenir cette promesse ? Il vérifie que le bouton qui permet de varier l’intensité des vibrations fonctionne. Et il retourne retrouver sa patiente. Elle remarque l’objet, le regarde circonspecte mais l’innocente n’en imagine pas l’usage. Elle est particulièrement tendue. Pour la rassurer, souriant, amical : « Tu n’as vraiment pas soif ? — Non merci. — Allons ! Un coca ? Une bière ? — Alors un verre d’eau s’il vous plait. — Je dois avoir un fond de menthe. Tu veux ? — Non, non. Ça ira comme ça. — Tu n’aimes pas la menthe ? — Si mais, je ne veux pas… — Et bien, moi je veux ! » La timide porte le verre à sa bouche. L’homme assoiffé se délecte de la pulpe des lèvres qui, tout en délicatesse, aspire le liquide vert. Les yeux, pépites digne d’un rêve de chercheur d’or, le remercient. « Au fait, quel est ton prénom ? — Sophie, Monsieur. » Son extrême réserve, sanctuarise un rien : la joliesse de la bouche et la mignonnerie du nez qui troussent une petite moue en une essence de sensualité, un jeu de lumière sur les prunelles de la douce pimprenelle, un mouvement du cou gracile, pareil à un souffle tiède sur le flou de sa crinière noire, mais aussi la voix retenue et si câline, l’ensemble compose un parfait tempo de tendresse ! Phil n’a aucun doute sur la destination. Mais s’il entrevoit le Paradis, il en est si éloigné. Quel chemin ...
    ... emprunter ? Il n’a pas le droit de tâtonner. Il doit au contraire s’appuyer sur le manque d’assurance de la jeune fille imposer d’autant sa loi qu’elle est déboussolée. Il n’a encore jamais été dominant avec une femme. Il les a toujours respecté. Trop ? Il pense à Caroline. Il a tellement souffert. Il est temps de prendre sa revanche. Il pose le vibromasseur sur la table et d’une voix qui n’admet pas la contradiction : « Déshabille-toi Sophie ! » Il s’attend à ce qu’elle refuse et offusquée : « Mais, non Monsieur ! » — Ne dois-tu pas m’obéir ? — Si… mais ! — Justement il n’y a pas de mais. Si tu veux être… guéri, j’exige un dévouement complet. — Mais… Pas ça… C’est… C’est impossible. — C’est moi et moi seul qui détermine ce qui est possible et ne l’est pas. Comment pourrais-tu prétendre savoir ce qui est bon ou mauvais pour toi ? Serais-tu arrogante ? — Non Monsieur. — Tu admets ton ignorance. — Oui Monsieur. — De n’être qu’une petite chose insignifiante ? — Heu… Oui Monsieur. — Ton refus est bien la preuve de ta stupidité ! Tu es satisfaite de ton état ? Tu veux rester inaccomplie ? — Non Monsieur. — Prétend-tu contester mon autorité ? — Non Monsieur. — Alors enlève ce pull ! — Monsieur s’il vous plait !!! » Elle est aux bords des larmes. « Je ne peux admettre que tu me résistes, tu le comprends n’est-ce pas ? — Heu… Oui… — Tu sais que ton entêtement est vain et qu’il a pour conséquence de te faire punir ». Elle hésite : « Je… je suis pudique Monsieur… — Tu penses pouvoir désobéir ...
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