La Révélation de Sophie (1)
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
Divers,
... ventre, son torse, puis, inutile, il choit sur le sol, lâché à contre cœur par les doigts fins de la beauté. La gêne rend le tableau encore plus admirable. La largeur des épaules s’aligne sur celle des hanches, l’équation de la fragilité est ainsi parfaitement respectée. La taille fine, le ventre plat et les deux collines enserrées dans le soutien-gorge blanc parachève l’hommage à la féminité. La peau naturellement dorée évoque un caramel très doux, onctueux nappage d’une hérédité italienne, une recette d’autant plus savoureuse qu’elle est servie sur un visage mijoté aux yeux d’ambre et épicée d’une abondante chevelure brune. La divine vierge croise les bras en protection sur sa poitrine et, les yeux baissés, redoute la suite de la sentence. « Tout ça pour ça ! Allez, Sophie, la suite ! Le soutien-gorge ! Dépêche-toi ! — Nonn, je ne peux pas plus ! — Tu ne peux pas plus que trois fois rien ? — Ôh Monsieur !! — Tel est ton état actuel d’insignifiance. Je vais t’aider à atteindre progressivement l’absolu. Les premiers pas sont les plus difficiles. Huit coups de cravache. Jusqu’à combien comptes-tu aller ? Tu ne réalises sans doute pas ce à quoi tu t’expose en tergiversant ainsi. Je vais faciliter ta prise de conscience. A moins que tu préfères rester ce que tu es ? Si tu ne veux pas être sauvée, rhabille-toi et déguerpie. » Il a scandé sa réplique en tapotant la cravache contre sa cuisse. Elle reste figée. — Je pourrai t’attacher, t’arracher ces vêtements ridicules. Mais je ne ...
... te forcerai jamais. Tu es libre de ne pas consentir mais tu en assumes les conséquences et tu resteras à tout jamais inaccomplie. Telle est ta volonté ? Réponds Sophie ! — Non Monsieur. — Met tes bras le long du corps. Elle obéit. Et la lanière de cuir siffle et s’abat sur la corbeille en tissu qui enrobe et couvre la mamelle droite. Bien que le coton soit opaque, Phil n’a aucune difficulté à atteindre l’emplacement exact du téton. En se tordant, elle pousse un cri de douleur. Elle exagère ! Il n’a vraiment pas frappé fort. La peur décuple la réaction. Les larmes emplissent les yeux d’un soudain voile automnal qui trouble sans l’altérer le rayonnement des deux magnifiques soleils bruns. « Dix coups de cravache ? — Ôhhh Mon Dieu !!! Nonnnn Monsieur !!! ça fait trop mal ! — Alors débarrasse ma vue de ce soutien-gorge ridicule ! Ce geste sans conséquence t’éloigne de la condamnation, de la damnation. Abrège tes souffrances, avance vers la félicité. Allez ! Fais-moi confiance… » Les doigts tremblotants de la jeune fille dérapent et n’arrivent pas à dégrafer le carcan qui emprisonne ses seins. Elle renifle, ravale sans doute un peu de morve, l’eau perle sur les rives de ces paupières. Le pincement de ses lèvres par l’anxiété rétréci, un plissement sur son front qui émeut sa jeunesse, l’effort semble énorme, ainsi quel soulagement quand les bandes de tissus se défont enfin. Les bretelles glissent sur les épaules, les basques libèrent les rondeurs et leur sommité de chair à vif ; la ...