1. Deux (14)


    Datte: 16/05/2018, Catégories: Hétéro

    A l’été 2012, mon mari et moi décidons d’avoir un quatrième enfant. J’ai 34 ans, c’est peut-être le dernier moment. Et comme pour les trois premiers, je tombe enceinte juste après avoir arrêté la pilule. Il nait au printemps 2013. Nous revenons à l’automne 2013, en famille. Nous sommes heureux de présenter le bébé à nos familles et nos amis. Avec cette naissance, le contraste entre nos deux "vies" n’en devient que plus saisissant à notre retour au Canada. La satisfaction procurée par notre vie de famille est inversement proportionnelle à celle de notre vie de couple. La vie avec nos quatre enfants est vivifiante, enrichissante et exaltante. Nous avons une famille épanouie, équilibrée et radieuse et elle me comble de joie et de bonheur. Concernant notre couple, mon mari et moi n’avons notre premier rapport après l’accouchement qu’en novembre 2013, soit six mois plus tard. Nous avons désormais des rapports que je qualifierais de "contractuels", car, de mon côté, j’ai l’impression de remplir une obligation à laquelle je suis tenue. Je ne prends pas toujours du plaisir et je sens que mon mari non plus. C’est extrêmement frustrant et la communication sur le sujet est compliquée. J’ai fait quelques efforts, il en a fait aussi. Nous faisons l’amour qu’une à deux fois par trimestre alors que, malgré notre intense vie de famille, il y a des opportunités possibles pour le faire. Mais nous ne les saisissons pas. Nous ne désirons plus les saisir. Mon mari n’a pas l’air d’avoir plus envie ...
    ... que moi de partager un moment câlin. J’ai la désagréable impression que cela lui suffit. Je ne cherche pas à savoir s’il semasturbe. Je ne cherche pas non plus à savoir s’il a unemaitresse, mais parfois, je me surprends à espérer qu’il en ait une. Sans y croire. S’il en avait une, je pense que la seule chose qui m’importerait serait de savoir s’il se protège pendant leur rapports. Aussi, après un peu plus de deux ans "d’abstinence", j’ai replongé encore une fois et j’ai recommencé à me masturber au début de l’année 2014. Il m’est cependant apparu qu’il m’était très difficile detrouver un moment pour le faire. Les journées passaient très vite et le soir, mon mari était présent. J’ai repris parfois sous la douche et les rares soirs où mon mari sortait. Il m’a fallu "patienter" ainsi près d’un an. Mais depuis début 2015, notre organisation familiale me libère trois demi-journées par semaine. Souvent très chargées, mais je suis seule. Alors, Je m’accorde désormais deux moments dans la semaine pour mes plaisirs solitaires : le premier, invariable, c’est le bain du dimanche soir lorsque les enfants sont couchés. C’est mon petit péché mignon, mon moment à moi. Dans le calme, le silence, je recharge mes batteries et prends soin de moi. Masque, gommage ou épilation sont des activités que je fais toujours à ce moment-là. Il n’est ainsi pas rare que je passe plus de deux heures dans la salle de bains à me pomponner. Mais cette parenthèse solitaire commence toujours de la même manière : ...
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