Dérapage incontrôlé
Datte: 16/05/2018,
Catégories:
fh,
2couples,
parking,
boitenuit,
Oral
préservati,
pénétratio,
hsodo,
échange,
confession,
... Marc. Mais une voix différente. Je comprends que je suis dans la voiture. J’ai donc rêvé. Les secousses sont celles de la route dégradée. Quant au reste, pur produit d’une imagination trop fertile. Mais j’ai des excuses. Cette baise avec Lise ! Mais aussi et surtout ce qui me travaille depuis une semaine, ce que j’ai découvert et qui m’empoisonne, semant dans mon esprit, à la fois colère et curiosité ! Un regard vers ma femme. Elle me fixe d’une drôle de façon. Je demande : — Qu’est-ce qu’il y a ?— Rien ! Tu parlais dans ton sommeil. Merde ! Qu’ai-je pu dire ! — Je disais quoi ?— Rien de compréhensible. Des mots sans suite. Ouf, pensé-je. Mais c’est une alerte. Je ne peux pas rester comme cela. Je dois lui dire. Nous devons nous parler. — Marc, tu veux bien trouver un coin pour t’arrêter. Je voudrais parler avec Rose. Je m’étonne d’employer le tutoiement. Probablement que mon rêve me l’a rendu plus intime. Personne ne le remarque. Rose me regarde. Elle a retrouvé son air crispé. — Bien entendu. Attends… Je ne peux pas pour l’instant. La route est trop étroite. Nous roulons. — Tiens, là ça devrait aller. Il suit un panneau qui montre une aire de pique-nique. C’est juste à côté de la route, à peine séparés par une rangée d’arbres et des buissons. — Vous voulez qu’on vous laisse, demande Marc.— Non, non, restez. C’est nous qui allons sortir. J’ouvre la portière. Rose hésite à ouvrir la sienne, mais me suit tout de même. Quelques pas et nous nous retrouvons à côté de bancs et ...
... d’une table de pique-nique. Une fraction de seconde, je réalise la coïncidence. Je viens de baiser avec Lise en utilisant un banc comme appui. Déjà la fameuse nuit… Mais j’attaque : — Tu ne trouves pas que tu en fais trop.— Quoi ?— Ce rôle de femme bafouée que tu joues.— Mais je ne joue pas. C’est bien toi qui a baisé avec Lise, non ?— Je ne nie pas.— Alors !— Alors je pourrais te dire que de nous deux, c’est plutôt moi qui devrais me plaindre.— C’est la meilleure !— Eh oui. Je crois que tu as oublié la caméra IP de notre salon. Tu sais, celle que j’ai installée après le cambriolage. Celle qui démarre dès qu’il y a du mouvement. Celle qui enregistre systématiquement.— Oh, tu sais bien que la technique me gonfle.— Tu as tort. En principe je laisse les enregistrements s’effacer, mais samedi dernier, je t’ai trouvée bizarre. Tu sais après le passage de Marc pour qu’il prenne l’enveloppe. Elle commence à s’inquiéter. — Comment cela bizarre ?— Je ne sais pas, encore plus coquine que d’habitude.— C’est de ta faute avec ce scénario pour nous exciter.— Pas seulement.— Bon d’accord, je reconnais que me retrouver face à Marc m’a troublée. Je sais que toi aussi tu te souviens du parking…— Plus que troublée. Tu l’attendais. Je ne sais pas comment tu as su, mais tu l’attendais. Sinon pourquoi préparer du champagne.— D’accord. J’avoue. Mais ce n’est pas bien grave.— De l’embrasser non plus.— Juste pour jouer.— Te laisser peloter. Le caresser. Monter à l’étage avec lui.— Il voulait visiter.— ...