1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (4)


    Datte: 24/05/2018, Catégories: Hétéro

    Résumé des épisodes précédents : Je me nomme Adam (mon prénom a été modifié pour des raisons que vous comprendrez).Âgé de 45 ans, je suis divorcé et travaille comme commandant de bord pour une compagnie charter allemande, filiale de la Lufthansa. Nous venons d’atterrir sur l’île de Fuerteventura, la plus orientale des l’archipel des Canaries. L’équipage est réparti dans deux hôtels car celui qui m’est affecté n’a pas suffisamment de place pour accueillir les 7 membres de lacrew (moi y compris). Je suis logé dans un hôtel touristique****, dans un bungalow avec vue sur la piscine.Alors que je me douche, Victoria, une femme de chambre, me surprend nu dans la salle de bain. Certaine partie de mon anatomie la laissant sans voix, elle décide de m’essayer. Alors que, rassasiée, elle a quitté mon appartement, je fais la connaissance d’Eva, copilote d’une compagnie charter française ; elle se trouve elle aussi en phase de repos. Nous sympathisons et, joignant l’utile à l’agréable, nous passons une nuit torride ensemble.Le lendemain matin, au réveil, je me retrouve seul dans mon lit avec une lettre sur l’oreiller. Sur le coup de midi, Victoria (la femme de chambre de l’hôtel) me rejoint, et après nous être copieusement envoyés en l’air, elle apprend l’existence d’Eva ; jalouse, elle me fait la grande scène de l’acte IV et m’insultant copieusement comme savent si bien le faire nos amis ibériques.On termine le chapitre précédent dans l’avion qui vient de décoller de Fuerteventura pour ...
    ... Hambourg. _____________________ Après cinq heures de vol sans histoire, nous étions enfin arrivés à Hambourg sous une pluie battante, comme il est de coutume en plein mois d’octobre dans le Nord de l’Allemagne. La situation météorologique (pluie, vent et température) nous faisait regretter le soleil des Canaries. J’avais posé l’oiseau précautionneusement car la pluie avait rendu la piste glissante : pour un avion chargé, l’aquaplaning est aussi dangereux que pour les véhicules terrestres… sinon plus ! Vous êtes tranquillement aligné sur l’axe de la piste ; vos roues touchent le béton et vous partez en crabe, arrachant toutes les balises lumineuses qui longent la piste. Vous vous cramponnez à la « bête à cornes », vous essayez de corriger la trajectoire avec les palonniers tout en actionnant la « reverse » et les freins différentiels… et vous soufflez un grand coup de soulagement lorsque le mastodonte s’est immobilisé sur la piste, ou sur l’herbe si vous avez fait une sortie de piste latérale. Dans la cabine passagers, les applaudissements vous remercient pour votre dextérité car pour un pilote de ligne, les vies humaines n’ont pas de prix par rapport aux 70 millions d’euros que vaut un avion de ligne tel que le Boeing 737-400. C’était mon dernier vol sur le « Stadt Kassel ». L’équipage allait partir en vacances et moi retourner à l’École de la Lufthansa pour me familiariser, d’abord sur simulateur puis sur appareil réel, avec le Boeing 737-800. Je savais que à la prochaine ...
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