1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 26/05/2018, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre,

    ... faisait la différence. Bien évidemment, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre qu’en agissant ainsi, je redevenais progressivement, sans qu’ils s’en rendent tout à fait compte d’ailleurs, celle qui dirigeait les débats, du simple fait de la faculté qui m’était à nouveau donnée de jouer avec leur plaisir : je pouvais, au choix, les frustrer en ne les serrant pas au moment où ils montraient des signes d’impatience, ou au contraire leur offrir le bonheur de s’exciter quasi bestialement avec une partie de mon corps dont la vertu érotique leur avait été cachée jusque-là ; je pouvais aussi les empêcher quasiment de bouger en les emprisonnant fermement et en les obligeant à littéralement me défoncer la jambe pour avoir quelque chance d’en éprouver un minimum de sensations ; ou finalement, les autoriser, par faveur spéciale, à m’indiquer la pression qu’ils pensaient être la plus indiquée pour se rapprocher un peu plus près du point d’excitation idéale. Enfin, pour moi, il y avait ce plaisir de me sentir bousculée par deux hommes en pleine excitation, sans que ces mouvements brusques, sauvages, violents et, pourquoi ne pas le dire, destructeurs, ne me donnent l’impression que les hommes qui les exécutaient aient pour objet de me défoncer sauvagement juste là où une certaine délicatesse était de rigueur. Le tout, bien entendu, sans parler du fait qu’une fois encore je me livrais entièrement à leur regard, ce qui n’était pas pour me déplaire. À mon avis, Alice, tu devrais ...
    ... essayer, je pense que tu apprécierais beaucoup. Tout ceci me remit rapidement dans la course, ce dont les hommes se sont assez vite aperçus à la fâcheuse tendance avec laquelle mes deux mains se dirigeaient de plus en plus fréquemment vers mon clitoris, avec quelques détours occasionnels quelques millimètres plus loin. Tout s’annonçait pour le mieux. Il était maintenant temps pour moi de passer à la deuxième phase de ma vengeance et cette partie-là, c’était celle dont j’attendais le plus. Et levant les jambes dans un mouvement que je voulais le plus ample possible pour mieux dévoiler encore l’objet de leur convoitise, je les ai mis debout d’une simple invitation de la main, me suis humblement mise à leurs pieds pour obtenir leur assentiment, leur ai demandé de rapprocher leurs sexes tendus ; puis, passant de l’un à l’autre, je me suis permis d’entamer une conversation suivie avec ces parties génitales offertes à mes yeux et disposées à me servir de thermomètre buccal. Ce n’était certes pas aussi intense que tout à l’heure, dans ma chambre avec Jean-Philippe : c’était plutôt une sorte de pur plaisir cérébral dans lequel je me jouais de leur plaisir sans cesse renouvelé, sans cesse interrompu, et dans lequel je sentais bien que celui des deux qui attendait son tour s’impatientait de recevoir l’hommage de mes lèvres, tandis que celui qui en bénéficiait trouvait toujours trop court le temps du bienfaisant câlin. Et c’est après avoir si bien exaucé les vœux auxquels aspiraient tellement ...
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