1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 26/05/2018, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre,

    ... tour ; combien il a dû s’impatienter du retournement du binôme ; et combien de mon côté je me plaisais à l’avance de savoir que mon corps lui refuserait ce bienfait ! Ce sentiment exaltant qu’en ce moment même j’étais en train, moi, de le baiser sur toute la ligne, me confirma dans l’idée que l’écart entre les deux équipes n’était plus maintenant que d’un petit but et qu’il ne me faudrait plus très longtemps, non seulement pour égaliser, mais même pour prendre un avantage décisif. Pour y parvenir, il était absolument nécessaire que je renonce à court terme au plaisir qui montait lentement mais sûrement en moi (ainsi que, je l’entendais bien à ses gémissements, chez David), pas uniquement pour éviter une naissance non désirée neuf mois plus tard mais aussi parce que, désormais, il était vraiment temps de remettre la balle en jeu et de profiter de l’état de détresse psychologique de l’adversaire. Aussi, avançant avec contrecœur pour m’éloigner de ce qui m’apportait tellement de satisfaction intérieure, j’ai abandonné à son seul propriétaire le bâton de jouissance et me suis préparée pour la dernière étape dont je me félicitais déjà des délices qu’elle allait me faire vivre. Et c’est ainsi que quand le tour de Jack fut enfin venu, quand il allait bénéficier à son tour du droit d’hospitalité qui lui avait été si souvent promis mais toujours refusé, quand il allait ainsi répondre à l’appel du devoir et satisfaire à sa fonction première, c’est à cet instant précis que j’ai mis en ...
    ... marche la machination diabolique qui allait définitivement le mettre hors-course. * * * D’abord, il fallut donner à son maître l’impression que la suite des événements, détaillés dans le scénario que je m’étais concocté, n’étaient que le résultat de décisions improvisées. Et là, il faut le reconnaître, en cette matière, nous, les femmes, nous disposons d’un avantage considérable sur ces hommes tellement naïfs. Aussi, tout en gardant pleinement conscience de la finalité de mes dires et de mes actes, je me suis ruée frénétiquement sur les cordes qui maintenaient encore scotchés les dos et les mains de ces deux braves garçons, en proclamant avec un souffle rauque dans la voix : — Défoncez-moi maintenant, j’ai trop envie de vous. Bien entendu, ce crétin de Jean-Philippe ne s’est pas rendu compte qu’il passait ainsi son tour (quand je te disais qu’ils étaient naïfs). Comme un seul homme, ils se sont évidemment mis en demeure d’éteindre l’incendie avec leurs lances dressées mais aussi, assez paradoxalement, avec beaucoup de flammes dans les yeux. Je me suis placée entre les deux (comment dit-on déjà : en sandwich, c’est ça ?) et alors que Jean-Philippe, devant moi, allait s’apprêter à arrimer le tout pour un voyage au long cours, j’ai lancé par-dessus bord l’ancre qui a immobilisé net ce magnifique cuirassé et son terrible canon : — Doucement, doucement, les gars ; d’abord les anti-bébés. Et c’est là que cela devenait véritablement diabolique, parce que ces fameux anti-bébés, aucun ...
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