1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 26/05/2018, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre,

    ... avant de partir, il s’est mis à tourner un peu en rond, à se donner du courage, à rire (un peu nerveusement quand même) par avance de ce qui pourrait bien lui arriver ; autrement dit, il a enfin vécu tout ce à quoi j’avais pensé plusieurs heures auparavant (même le débandage entre les jambes !). Et prenant un grand coup de respiration, il a franchi la porte de la chambre, puis celle du petit couloir avec la lampe de secours (non sans regarder une petite fois vers la porte de sa chambre), et il est sorti. Nous étions maintenant David et moi les seuls habitants de cet endroit plein de charme. Je pouvais maintenant faire l’amour avec celui que je m’étais choisi. Je me suis donc enlacée dans ses bras, l’ai fougueusement embrassé sur la bouche et nous avons roulé sur le double matelas posé sur le sol. * * * Tu m’excuseras, Alice, si ici je me trouble et que j’ai bien du mal à trouver les mots justes. Mais que veux-tu, ici, et contrairement à tout ce qui s’était produit jusqu’alors, ici, il ne s’agissait plus de lubricité, de domination, de manipulation, de fornication en un mot, mais c’était effectivement beaucoup plus proche de ce qu’on appelle une envie d’amour. Et malgré les 46 ou 47 mille mots qui précèdent, malgré toutes les descriptions plutôt scabreuses que sans honte je me suis permis d’étaler dans ce récit de mes vacances, malgré l’absence de toute pudeur qui m’a conduite à me mettre perpétuellement nue des pieds à la tête devant ces garçons continuellement aguichés ...
    ... par mes si belles courbures corporelles, malgré tout cela, je dois néanmoins reconnaître que j’aurais souhaité conserver ici un tout petit coin de jardin secret. Ceci dit, j’estime que malgré cette retenue, je peux quand même te faire part de bien des choses, sous réserve toutefois qu’a contrario de ce que j’avais montré jusqu’ici, il s’agissait bel et bien d’un partage sentimental avant d’être un partage sexuel, même si pour des yeux non avertis, probablement, la différence n’a pas dû être aussi flagrante qu’elle ne l’a été pour moi (et, je l’espère, mais va-t-en savoir, pour David aussi). * * * J’avais tellement envie qu’il me fasse des tas de choses, des choses qui, en raison des circonstances, avaient été continuellement reportées et n’en devenaient que d’autant plus désirables. Aussi, me mettant à genoux au-dessus de son corps couché, me positionnant résolument au-dessus de son si beau visage, j’ai offert à ses pupilles dilatées la partie la plus ostréicole de mon corps de femme, étant assurée que le plaisir des yeux était indissociable ici du plaisir de la bouche. Certes, il ne lui fut donné de goûter qu’à une seule huître au lieu de la demi-douzaine requise pour un tel plat ; certes, la coquille n’était pas là pour rehausser la beauté de la chair ; certes, ni le poivre ni le citron n’étaient disponibles en accompagnement ; mais à côté de cela, que d’avantages : l’huître unique était belle à croquer, goûteuse, vivante, luisante et palpitante d’envie ; elle était dans un ...
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