1. Mon weekend chez Monica (2)


    Datte: 26/05/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... talons acrobatiques, fit face à Monica en baissant les yeux aux sols. « Madame ! J’ai pris ma décision. Vous pouvez compter sur moi comme esclave, aussi longtemps que vous le désirerez. » — « As-tu bien réfléchi, Claudia ? » — « Je vous l’ai dit, madame… J’en ai horriblement peur… Je souffre énormément, dans mon corps et dans mon âme au moment où je vous parle. Mais ce que vous m’avez fait connaître, c’est comme une graine plantée au fond de moi. Je ne pense plus pouvoir l’arracher… » Alors, j’ai éclaté en sanglots. Incontrôlables. Je suis tombée à genou devant Monica et l’ai regardée, suppliante : « J’ai peur, madame Monica… J’ai peur…nnnff…nnnff…Je vous en prie…nnnff…protégez-moi. J’vous appartiens. » Alors, sans même me regarder, elle m’a repoussée du revers de la main. « P’tite braillarde, va ! J’ai d’autres choses à faire que d’écouter des états d’âme. Allez ! Déguerpis ! » Désespérée, perdue, souffrante, j’ai quitté la pièce en écoutant Monica parler et rire avec ses deux clients. * * * Quand Ghyslain et Raoul furent partis, je n’eus même pas le bénéfice d’une relâche, nécessaire pourtant, tant j’étais épuisée. Mais Monica aussi se sentait fatiguée. Elle avait reçu deux clients en après-midi, deux hommes ayant sollicité ses talents de dominatrice, et elle avait besoin, pour récupérer, des soins attentifs de sa nouvelle esclave personnelle. « Il faut maintenant que tu me prouves que tu peux te rendre utile autrement que comme un cul ouvert à tous, ma petite ! Viens me ...
    ... donner un bain. Viens me déshabiller, me laver, me caresser... Et tâches d’être douce. Je suis morte !" Elle était habillée dans un étrange attirail de cuir noir : à partir d’un cache-sexe décoré de rivets métalliques, des lanières parcouraient son ventre et sa poitrine, en encadrant ses seins dénudés. Elle portait aussi un collier de cuir, des bottes à talons aiguilles, des gants couvrant la totalité du bras, et une casquette. Menaçante amazone, image typique des filles sadiques qu’on voit dans les magazines spécialisés. Vision presque caricaturale. Elle ne ressemblait guère à la Monica, si délicieusement ambiguë que j’avais connue deux jours plus tôt. « Ça, ma petite Claudia, c’est, comme qui dirait, mon costume de travail. Mes clients d’aujourd’hui, ils ne sont pas du genre subtil. Pas beaucoup d’imagination érotique. Pour jouir, il leur faut une maîtresse qui ait l’air menaçante, qui les insulte et qui leur donne de bonnes sessions de fouet." Elle continua le récit de ses ébats « professionnels » tout en m’attirant vers sa chambre à coucher. Je la suivis avec peine, toujours juchée sur mes chaussures impossibles, emprisonnée dans mon corset de plus en plus intolérable, avec ce sexe encapsulé qui pendait sous ma jupe de soubrette. J’étais étourdie, malade. Mais il me fallait tenir dignement mon rôle devant Monica. Je l’écoutais en essayant d’oublier ma fatigue, ma douleur. « Remarque bien, poursuivit-elle, que l’avantage avec ces hommes-là, c’est que ce sont des impuissants ...
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