1. Un amant en province


    Datte: 01/06/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail pénétratio,

    ... court, c’est bien dommage. Je commençais déjà à imaginer une situation érotique dans la voiture. En formation, on nous explique les étapes à suivre pour un sauvetage réussi. Le formateur nous apprend la méthode de Heimlich. Grégory sert de cobaye. Je m’approche, essaye de l’enserrer. Mais il a le torse large, je suis obligée de m’appuyer contre son dos. J’écrase mes seins et je reste bien serrée. Mes mains en profitent pour caresser discrètement son torse. Et lors de la mise en place de la position latérale de sécurité, je suis contrainte de l’effleurer avec ma poitrine. Nous n’avons pas testé le bouche à bouche, ni celui pour insuffler de l’air, ni le french kiss. Depuis ce jour, je cherche à me rapprocher de lui. Nous faisons du covoiturage pour nos déplacements. Quand je le sais, je mets une robe courte, je m’arrange pour qu’elle remonte sur mes cuisses gainées de noir. Mais il n’a pas l’air sensible à mes avances. La timidité n’est pas une excuse. Un samedi soir, enfin, nous sortons en groupe. Je fais connaissance avec les amis. D’autres ogres ! Des blonds, des bruns. Ils sont tous faits sur le même modèle. Sous les tee-shirts serrés, je devine des muscles entretenus. Les femmes sont moins intimidantes, mais j’ai envie de les détester. Je les envie. Elles sont belles, jolie poitrine, jambes fuselées, taille fine. Et oui, j’ai oublié de préciser que je suis plutôt petite, et un peu enrobée. Comment concurrencer des gravures de mode ? Mon atout majeur serait ma chevelure, ...
    ... de longs cheveux roux. Et toutes les taches de rousseur qui vont avec. Nous allons d’abord au restaurant, puis en discothèque. Ils sont tous bons danseurs, ils se déhanchent sur la piste. Et si leur déhanché musical présumait d’autres mouvements plus sensuels ? Je ne le saurai pas, je suis rentrée bredouille. Et pourtant, j’étais chaude ! N’importe quel ogre aurait pu bénéficier de mon traitement. J’ai dû me soulager seule. Ma mission est finie, et je vais regagner la capitale. Je propose un restaurant à mes meilleurs collègues, mais la plupart déclinent. Seul Grégory est disponible. Petite brasserie sans prétention, avec un patron sympathique. Nous a-t-il pris pour des amoureux ? Peut-être pas puisque nous avons l’habitude d’y aller en groupe. Il nous place à l’écart, sur une table étroite. Nous pouvons discuter de tout et de rien. Nos mains s’effleurent quand il faut prendre l’eau ou le sel. Comme nous avons pris des plats différents, nous goûtons dans l’assiette de l’autre. Enfin, Grégory me fait goûter son gratin avec sa fourchette. Je me sens obligée de lui faire goûter le poisson. De vrais petits amoureux. Je décide de tenter un rapprochement. Après tout, d’ici quelques jours je ne le verrai plus ; je ne risque rien à tenter ma chance. Tant pis si je passe pour une fille facile, une allumeuse. J’ai le feu en moi, et il me faut un pompier pour l’éteindre. J’avance une jambe de façon à effleurer son pied ; il ne le retire pas. J’insiste. Aucune réaction. Que dois-je en ...