Je reprends du service - Histoires de Sexe

Je reprends du service

... je sens qu’elle va dire « mieux que moi », je la coupe : — Aussi bien que toi, j’ai tenu ma promesse, tu vois.— Oui, tu es super sexy comme ça, et elle ajoute avec un sourire que je ne lui connaissais pas, presque autant qu’au restaurant, samedi. Sans me laisser le temps d’être gênée par cette remarque, elle me prend par la main et m’entraîne dans son salon. — Il fait une chaleur à crever ici, j’avais oublié de fermer les rideaux dans la journée et le soleil a transformé la pièce en sauna.— Oui, c’est vrai ! Pfff quelle chaleur ! Tu devrais ouvrir ta porte-fenêtre en grand.— Oui t’as raison, on la fermera plus tard quand la nuit sera tombée. Avec ces nouveaux immeubles en face, je n’ai plus l’impression d’être chez moi si je ne ferme pas. La table du salon est déjà garnie de bouteilles d’alcool et de diverses choses à dévorer. Sans rien me demander, elle me sert un grand verre de Gin et un autre pour elle. Nous continuons à discuter de tout et de rien un certain temps quand Sylvie me dit en nous servant un nouveau verre : — Au fait j’ai eu une visite pour toi le dimanche. Ses yeux brillent d’une étrange lueur en me disant cela — Une visite pour moi ?— Oui, une fille bien brune qui était dans ta salle, le samedi soir.— Ah ? Oui je vois peut-être, je crois me rappeler sa tête, si c’est bien elle. Je mens effrontément en disant cela car, bien sûr, je vois très bien de qui elle veut parler. — Elle voulait te voir et je lui ai expliqué que tu faisais juste un extra pour la ...

... soirée. Elle semblait très déçue quand je lui ai dit ça. Sylvie scrute alors mon visage à la recherche d’une réaction quelconque. — Ah ?— Elle semblait si désappointée que je me suis permis de lui donner ton téléphone, tu ne m’en veux pas ? Tu as une idée de ce qu’elle te voulait ?— Non, pas le moins du monde… Ma voix doit manquer d’assurance car je vois un sourire disant« toi ma cocotte, tu sais très bien pourquoi » s’afficher sur le visage de Sylvie. Elle se lève alors brusquement et me dit : — Au fait, j’allais oublier ! Et elle disparaît par une porte du salon en me laissant seule. J’ai le temps de gamberger sur ce qu’elle vient de me dire et surtout des mimiques qui ont accompagné ses paroles. Mon laisser-aller du samedi soir est loin d’être passé inaperçu et j’ai peur que bien des facettes de ma nouvelle personnalité soient apparues au grand jour, ce qui est un comble pour une soirée. Elle réapparaît soudain par la même porte en brandissant un soutien-gorge devant elle. J’identifie immédiatement ma propriété abandonnée dans les toilettes du restaurant, ce qui n’est pas fait pour arranger ma confusion grandissante. — Tu as oublié ça, samedi. J’aurais pu le confondre avec un des miens, c’est la même taille mais je laisse rarement mes soutifs dans les toilettes.— Il faisait si chaud que j’ai dû l’enlever pour respirer un peu mieux, dis-je tremblante et mal à l’aise à la recherche d’excuses.— Il est très beau, je ne sais pas si je ne vais pas le garder, il devrait bien aller avec ...