1. Initiations à l'Amour


    Datte: 05/06/2018, Catégories: fh, hh, hbi, jeunes, copains, grosseins, plage, piscine, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, init,

    Je vais essayer de vous narrer un épisode qui a beaucoup compté dans ma courte vie. À l’époque des faits, j’avais un peu plus de dix-neuf ans et je vivais dans un studio au centre-ville de Montpellier. Mon bac en poche, j’avais choisi de partir dans cette ville étudiante pour enfin vivre ma vie loin de mes parents adoptifs ; pas que ceux-ci étaient de mauvaises gens mais certaines circonstances ont fait que mon destin a tragiquement et brutalement bifurqué. Je reviendrai peut-être un jour sur cet épisode douloureux… Livré à moi-même dans cette grande ville (comparée à mon bled perdu des Cévennes Gardoises), les premières semaines de BTS m’ont paru surréalistes. Lycée technique immense, ville grouillante de monde, en particulier de jolies filles avec d’affriolantes tenues estivales. J’ai failli attraper un torticolis à force de tourner ma tête dans tous les sens pour apercevoir un fessier bien ferme, une paire de cuisses bronzées ou une poitrine mise en valeur. Ma classe à majorité masculine - il n’y a qu’une fille - m’a bien accepté malgré mon infirmité. Je ne veux pas tomber dans le mélodrame à deux sous mais en plus d’être orphelin j’ai eu un accident étant gamin. Vers l’âge de six ans j’ai attrapé la queue d’une casserole qui était sur le feu, celle-ci remplie d’eau bouillante s’est vidée sur le côté droit de mon corps. Brûlé au troisième degré sur le bras environ du coude à l’épaule ainsi qu’une bonne partie de ma poitrine, du ventre et du flanc. Je passe sur la douleur ...
    ... et les mois d’hôpital mais la timidité qui m’étreint découle (entre autres) de mes premières sorties hors du milieu hospitalier. Les regards plaintifs des adultes, les moqueries de mes camarades de classes, les institutrices qui me mettaient à l’écart… Toutes ces choses ont fait que je me suis enfermé petit à petit sur moi-même et que je suis devenu un grand solitaire. Mais aujourd’hui tout va bien, personne ne connaît mon histoire, juste la partie concernant mon affreuse brûlure. Je suis un étudiant comme les autres, juste un peu plus émotif : en effet je rougis à la moindre occasion. Il ne faut pas qu’un prof m’interroge car c’est la catastrophe, je bafouille et mon visage s’empourpre ; mêmes effets lorsqu’une fille m’adresse la parole (c’est rare quand même !) ou qu’un collègue me parle de sexe. Ce n’est pas que je sois prude mais je n’ai pas l’habitude de parler de cul. De plus mon absence totale d’expérience avec la gent féminine ajoute à mon complexe. J’ai des copains, dont certains deviendront de fidèles amis, et je profite pleinement de la vie étudiante au détriment de mes études de dessinateur industriel. Je me suis même inscrit dans un club de natation pour continuer de pratiquer cette discipline qui, en plus de me muscler, assouplit ma peau greffée. Cela a été particulièrement pénible de me trouver au bord de l’eau avec tous ces inconnus mais d’un commun accord avec l’entraîneur j’ai expliqué aux autres nageurs que mes blessures étaient cicatrisées depuis longtemps ...
«1234...22»