1. De brûlantes retrouvailles


    Datte: 06/06/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... familier. Tout cela se faisait naturellement, comme si c'était la chose la plus normale du monde. J'avais complètement oublié Claire, nos fiançailles, et même tout le reste, tout ce qui comptait pour moi, c'était d'embrasser Katherine toujours plus passionnément, de me coller à son corps de rêve, et de frémir sous la sauvagerie de son baiser. Je ne sus combien de temps dura notre baiser, j'avais l'impression que le temps s'était arrêté. Mais lorsque nous finîmes par nous séparer, je revins brutalement à la réalité. Je n'arrivai pas à croire que je venais d'embrasser une autre femme que la mienne, mais surtout, ce qui me mettait extrêmement mal à l'aise, c'est le plaisir que j'en avais tiré. J'étais complètement abasourdi, incapable de dire un mot. Curieusement, Katherine ne disait rien elle non plus, elle se contentait de me fixer avec son regard de braise, ce qui n'améliorait pas mon trouble… Sans un mot, je sortis de l'eau, me rhabillai à la hâte, et rentrai à l'hôtel. Katherine ne fit rien pour me retenir. Le chemin du retour fut un vrai supplice pour moi. La tête me tournai à force de repenser à ce qu'il venait de se passer. Je tentai de me rassurer : un baiser donné à une autre, ce n'était pas si grave… mais je ne parvenais pas à me mentir à moi même : ce qui était grave, c'était qu'en 3 ans de relation, jamais je n'avais éprouvé un tel plaisir en embrassant ou même en baisant Claire. Que d'un simple baiser, Katherine puisse effacer trois ans de plaisir amoureux, et ...
    ... même faire passer ce plaisir pour un vague contentement avait de quoi me faire douter… Mais ce n'était pas tout, il y avait pire. Ce qui me stupéfiait, c'était le naturel avec lequel tout s'était passé, comme si embrasser Katherine, et même aller plus loin avec elle (à cette seule pensée, je me sentis très chaud) était la chose la plus normale du monde. Notre baiser avait été délicieux et intense, mais aussi mécanique et routinier, preuve que chacun de nous connaissait le plaisir de l'autre par coeur, et ce après trois ans de séparation… En somme, ce baiser m'avait laissé une impression extrêmement perturbante : celle que j'étais en couple avec Katherine, et non avec Claire. Ainsi tourmenté, je rentrai dans ma chambre d'hôtel. Il n'était que dix heures du matin, mais je n'avais plus envie de rien faire, à part rester étendu sur mon lit. J'y étais depuis une demi-heure environ, lorsque quelqu'un toqua à la porte. Grommelant qu'on ne pouvait pas être tranquille, j'allai ouvrir. Je restai figé, en découvrant que c'était Katherine. Sans un mot, elle entra dans la chambre et referma la porte derrière elle. Elle s'était rhabillée, et avait remis son t-shirt et son mini-short. Ses cheveux étaient toujours trempés, et dégageaient son merveilleux visage, mettant particulièrement en valeur son regard flamboyant… Toujours sans rien dire, elle m'attrapa par le t-shirt, et m'embrassa langoureusement. Comme hypnotisé, je lui rendis son baiser avec passion, retrouvant cette impression que tout ...
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