1. LE MARIN. L’infarctus. (1/3)


    Datte: 15/06/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    C’est fini ma vie s’achève là au milieu de cette ruelle froide du quartier de Chicago à Toulon. Pourquoi les gens semblent paniqués alors que je suis bien dans ce froid qui monte en moi ? Pourquoi il y a deux jours un besoin impérieux de venir à Toulon, moi qui suis né à Valencienne et où un jour je suis revenu après avoir parcouru le monde comme attiré par un aimant afin de retrouver mes racines s’est imposé à moi ? Est-ce les premiers jours de ma retraite qui m’ont rendu nostalgique et qu’un besoin de retrouver le soleil ma pris en cet automne de pluie ? Tiens ce porche dans cette petite rue avec l’eau qui coule au milieu et qui vient mouiller mon costume me dit quelque chose ? L’eau de cette pluie qui me tombe dessus depuis que je suis parti et qui trempe mes vêtements jusqu’à mon boxer. À oui, je me souviens, il était peint en marron alors qu’il est bleu aujourd’hui. Oui, bien sûr, ce porche me rappelle une voix qui résonne dans mes oreilles. • Tu viens chérie, je suis Miquette celle qui fait des pipes à tous les arpettes. Viens, mon petit. Arpette, les souvenirs me reviennent en paquet. C’est là que je viens en 1965, à l’école des apprentis-mécaniciens de Saint-Mandrier-sur-mer alors que je suis un jeune homme et que pour la première fois de ma vie, j’ai quitté mes parents. C’est là que le premier dimanche où j’ai le droit de sortir après ma période d’incorporation, je descends de la navette qui conduit les permissionnaires de l’école au quai principal de la ville ...
    ... devant les marchands de souvenirs. Ce quai quitté pour remonter la rue du Chevalier Paul, la rue où il y avait plus de bars au mètre que de poireaux dans mon jardin. Je m’égare et pourtant dans ma situation, il faut que j’évite. Je parlais de Miquette me conduisant derrière cette porte qui s’agenouille devant moi après que je lui ai donné 5 francs le quart de ma première paye que nous avons touchés avant de partir en ville. Que c’est bon cette bouche qui vient vers ma verge alors qu’elle vient de défaire les boutons de mon pantalon à pont et que d’une main experte, elle a dégagé ce sexe de puceau tendu à en éclater. Que c’est bon de me vider dans cette bouche chaude et tant rêver bien qu’au plus loin de mes souvenirs, ce soit derrière le floutage des revues paris Hollywood que nous nous prêtons dans la chambrer entre les 90 garçons de la compagnie que j’espérais me perdre. Mais lorsque j’éclate, c’est divin comparé aux petites branlettes que je me donne au fond de mes draps. Lorsque je la quitte, je suis content d’avoir dépensé mes 5 francs. Ce souvenir alors que je suis toujours allongé dans l’eau et que la douleur dans ma poitrine ce calme un peu me permet de retrouver un nouveau souvenir de cette période. Le moment passé avec Miquette sous cette porte cochère qui était vraiment marron sûrement pas bleu restera le seul contact tarifé que j’ai eu dans ma vie avec les femmes. Le souvenir de la première fois où j’ai contourné ces fameux floutages, c’est produit quelques semaines ...
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