Les amours mortes (3)
Datte: 17/06/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
... planait l’odeur de son parfum de femme, il se désapait rapidement, jetant pêle-mêle dans la panière de linge sale, tout ce qu’il portait. Puis sous la pomme qui giclait sa bienfaisante et apaisante tiédeur, il entreprenait de se savonner. Chez lui aussi, c’était seulement un plaisir que ce décrassage en douceur. Ensuite, drapé dans une serviette immense, il se demanda comment il allait se vêtir. Se ravisant d’un coup, il s’enveloppait dans le drap en éponge. Ce qu’il avait aperçu était suffisamment éloquent… elle l’attendait. Au salon, Enora avait servi leur boisson favorite. Deux vodkas orange dans lesquelles flottaient des glaçons. Elle était assise sur le canapé, une jambe repliée sur l’assise du divan. Et sa posture absolument délirante laissait apparaitre entre les pans du si vaporeux vêtement, la naissance de ses seins. Mais Evan avait les yeux braqués sur l’espace que les deux cuisses serrées fermaient. Juste au-dessus de cet endroit, il devinait l’ombre sombre de la toison et sa serviette se déformait par un réflexe humain de son sexe. Elle le faisait bander, mais alors bander comme un cerf. — A la santé de ton cabinet mon chéri ! — À nous maman… à nos amours… — Oui ! Mon chéri et à ce sujet… ce soir tu dois en profiter, car ce sera notre chant du cygne. — Hein ? Je ne comprends pas ! — Oh ! Que si, je suis certaine du contraire. Je me dois de m’effacer pour que tu puisses vivre autre chose. Tu vas te trouver une gentille femme, qui me remplacera avantageusement. ...
... Mon miroir m’indique bien mieux que tes yeux, les rides et les traces de la vie sur mon corps. Je vieillis mon cœur et bientôt je serai une vieille femme. — Tu dis n’importe quoi ! Je t’aime moi et rien ne pourra jamais nous séparer. — Oui ! Je t’aime moi aussi. Mais nous devons reprendre le cours d’une existence indépendante et je ne serai jamais la femme avec qui tu continueras à vivre. Tu dois te trouver une jeunette et vivre avec elle ce que nous avons partagé trop longtemps. — Mais… tu ne veux plus de moi… je t’ai déçu ? J’ai fait quelque chose de mal ? — Non ! Mais j’ai décidé, ce soir… sera notre dernier soir ! Demain, je redeviendrai cette mère que je n’aurais jamais dû cesser d’être. — Tu es tout pour moi… — Justement, je ne devrais pas, plus être ton amante, ta maitresse. Donc c’est décidé, à partir de demain tu retournes dans ta chambre et je reste dans la mienne… — Mais ça va nous manquer de faire… — À moi sans doute. Je m’en remettrai et toi aussi. Du reste, cette petite stagiaire qui travaille avec toi, tu devrais t’y intéresser un peu. Elle a quelque chose d’agréable et elle est intelligente. — Anne-Lise ? Mais qu’est-ce qu’elle a à voir là-dedans ? — Tu sais, j’ai vu ses regards quand tu ne la remarques pas. Je suis sûre qu’elle est amoureuse de toi et c’est un beau brin de fille. Je sais bien que tu mérites mieux qu’une vieille femme sur le déclin… tu as encore toute la vie devant toi. — Et toi alors ? Tu as rencontré quelqu’un et tu n’oses pas me l’avouer ? — ...