Bliss
Datte: 17/06/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
inconnu,
hotel,
intermast,
Oral
pénétratio,
Je quitte ma chambre et descends vers le bar de l’hôtel, ambiance cosy, luxe et paillettes. Sans les voir, je sens peser sur moi les regards des autres clients de l’hôtel. Mes yeux rouges, la démarche faussement sûre qui ne trompe personne. Je suis raide. Je marche en direction d’une table tranquille au fond de la salle. Je veux voir en étant le moins vu possible. J’en repère une, elle semble parfaite pour cela. Alors que je me dirige vers celle-ci, un brouhaha m’encercle et soudain une épaule me percute ! Un choc violent me fait tomber à la renverse. À peine ai-je le temps de me rendre compte de ce qui se passe qu’une paire de bras me soulève avec aisance, certainement quelqu’un de très fort. Puis une voix fluette, appartenant à quelqu’un d’autre répand mille excuses et autres flatteries. Mon cerveau se reconnecte avec la réalité. Je comprends tout d’un coup la situation. C’est un homme de la sécurité de l’hôtel qui m’a bousculée et c’est le responsable des problèmes en tout genre qui se fond en excuses devant moi. Le gaillard qui m’a heurté a entre ses bras larges un homme dans un état que je connais bien. On veut le chasser à tout prix d’un lieu qu’il n’apprécie pas, pourtant il fera tout pour s’y accrocher, juste par défi, par jeu. Je croise son regard, des yeux bleus à vous paralyser. Son visage a les traits tirés, une barbe de trois jours, néanmoins ses yeux dégagent une lueur d’innocence. Que fait-il ici ? Il faut que je le sache. Au moment même où l’envie ...
... d’intervenir vient à mon esprit ralentit par mes délices artificiels pris depuis la fin de mon concert (cf. Premier épisode), l’inconnu du bar arrive à saisir un verre sur le comptoir et à se défaire de l’attention des hommes de la sécurité qui l’ont légèrement oublié en raison de la confusion ambiante. Il fracasse le verre sur le cou d’un des vigiles et pousse le gringalet dans le tas. Puis il s’enfuit à toutes jambes, direction la sortie de ce grand hôtel. Dans ce laps de temps très court, je suis persuadée qu’il m’a souri. Oui, il m’a regardée et il m’a souri. Toute cette scène l’a amusé, j’en suis sûre. J’y mettrais ma guitare en jeu. Mais il s’enfuit… Je le suis ou plutôt le poursuis. Avant même que je ne réalise vraiment ce que je fais je me mets à courir derrière lui, pour le suivre, je ne sais où. Je me mets à courir derrière lui pour tenter de le rattraper. Je jette en bref coup d’œil en arrière, le vigile qui s’est pris un verre a trois fois rien et les autres ont un faible retard sur nous. Mon énigmatique fugitif parvient à sortir de l’hôtel, en quelques longueurs je le rejoins dans la rue, là où le noir et la lumière des néons se combattent. Je suis figée le temps d’un instant. Quand soudain, un bras venu de nulle part me saisit et m’entraîne vers l’obscurité. Me voici dans une ruelle, le bras inconnu se noue autour de ma gorge comme pour me retenir, je tente de me débattre, peine perdue je suis neutralisée. Une haleine chaude suivie d’une voix enraillée tente de me rassurer ...