1. L'âge ne fait rien à l'affaire...


    Datte: 22/07/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    L’âge ne fait rien à l’affaire… Sabine l’avait largué trois mois plus tôt. Après avoir espéré, attendu en vain son retour, Jérôme avait fini par se décourager… Pourquoi n’était-elle pas revenue ? Mais aussi, pourquoi sa copine (sic) Muriel lui avait-elle tout dévoilé ? Encore que… si elle lui avait vraiment tout raconté, Sabine l’aurait tué, voire châtré… Mais non, Sabine était partie… même pas en claquant la porte, comme si cette infidélité l’arrangeait, comme si elle cachait quelque chose, comme si elle lui offrait un prétexte… Quel con il avait été… Avoir fait confiance à la discrétion de Muriel… Désespéré, il avait eu des idées de suicide, mais comme il était passablement lâche, il avait décidé, plutôt, de se débaucher… L’un de ses potes lui avait parlé d’un endroit où, moyennant une somme pas tout à fait indécente, un célibataire pouvait aller rencontrer des dames en mal de mâle, pour se faire du bien tout en satisfaisant la gourmandise de ces gourgandines. Donc, il y était allé, l’âme en peine, mais le « moral » en hausse, bien décidé à conquérir, si ce n’est le cœur, du moins le corps de quelques faibles femmes qui auraient l’imprudence de s’exposer à son désir. Après avoir sacrifié quelques dizaines d’Euros à l’acquittement du péage et ceint une serviette autour de ses reins, Jérôme s’aventura en terre inconnue de lui. Il erra dans un dédale mal éclairé, soupesant ses chances devant une femme, puis devant une autre, sans parvenir à lire dans leur regard une ...
    ... quelconque invitation à s’approcher d’elles. Dans un couloir, il faillit trébucher dans une espèce de lit-civière sur lequel était allongée une personne. En se rapprochant, il découvrit qu’il s’agissait d’une femme, plus très jeune, dont les seins penchaient de chaque côté de la poitrine. Condescendant en même temps que curieux, il envoya sa main en éclaireur et laissa un doigt effleurer le pubis de la femme, y chercher le clitoris, le trouver, le titiller un (tout petit) peu, jusqu’à provoquer un profond soupir de la femme. Mais bon, un beau mec comme lui n’était pas là pour s’occuper des vieilles et il lui fallait repartir à la recherche des belles jeunes femmes qui, sûrement, l’attendaient avec impatience, seulement vêtues de leur libido en bandoulière. Dans un salon, Jérôme fut témoin de quelques jeux collectifs, au cours desquels des messieurs faisaient crier des dames en collant leur bouche contre leur ventre, alors que d’autres hommes, allongés sur d’autres femmes, cognaient leur ventre de leur ventre, ou à genoux derrière elles, cognaient le postérieur de leur cavalière… Malheureusement pour lui, aucune de ces gentes dames ne semblait manquer de chevaliers servants, alors qu’en voyant toutes ces belles et bonnes actions, son désir, pas tout à fait altruiste, de se dévouer à leur bon plaisir se renforçait et se raidissait à vue d’œil. Résolu à attendre que la chance lui sourît, il s’en alla profiter des loisirs qu’offrait le lieu et entra dans l’étuve. L’endroit était sombre, ...
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