1. Maelisse et le barman


    Datte: 18/06/2018, Catégories: fh, couple, cocus, caférestau, fsoumise, cérébral, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, confession, cocucont,

    Il y a longtemps que je n’ai écrit dans mon journal. Je me dois d’écrire, ce soir, car je sens un changement qui s’opère alors que, depuis longtemps, le feu de l’amour semblait s’éteindre doucement. Maelisse semblait distante depuis plusieurs mois. Une vie professionnelle trop dense, des problèmes familiaux, un quotidien trop pesant étouffaient notre vie amoureuse… Notre vie intime ne me satisfaisant plus, je m’éloignais aussi dans une sorte d’indifférence. Mais depuis ce matin, des pensées sensuelles viennent étrangement provoquer un nouveau frétillement de mon désir pour Maelisse. Est-ce le fait que nous soyons séparés depuis quelques jours et que je sois seul dans une chambre d’hôtel anonyme où mon travail m’a amené ? Je décide d’appeler Maelisse au téléphone avant d’aller dormir. Il est onze heures du soir, elle n’est pas à la maison. Elle marche dans la rue. Elle vient de dîner avec une de ses amies et est en train de rentrer. Ma voix est plus tendre qu’à l’ordinaire, et Maelisse le remarque. Elle semble surprise. Elle interrompt quelques secondes notre conversation pour, dit-elle, saluer quelqu’un qu’elle croise sur le trottoir. J’entends en effet l’écho d’un court dialogue. Puis nous recommençons à parler, mais je sens une hésitation, un trouble dans sa voix. Je lui demande ce qui lui arrive. — En réalité, me dit-elle, c’est Max que je viens de croiser. Pour se détendre, Maelisse aime bien passer un moment dans un bar au cours de la journée, prendre un rapide café ...
    ... au comptoir en allant travailler ou, sur le chemin du retour, s’asseoir avec un verre de vin et un livre. Elle ne reste jamais très longtemps. Au temps où elle vivait seule, elle passait parfois au Bar du Marché, le soir vers dix, onze heures, pour rompre la solitude et entrer plus sereinement dans la nuit avant d’aller dormir. Elle se mettait au bar directement et engageait la conversation facilement. C’est comme ça qu’elle avait connu Max, il y a trois ans, alors que Maelisse et moi commencions à peine à nous fréquenter. Un barman bel homme, au physique juste bien musclé pour attirer le regard des femmes. Elle s’était laissée séduire et gentiment draguer par l’homme un tantinet frimeur, qui agitait ses cocktails et manipulait avec virtuosité bouteilles et verres aux étiquettes et aux formes variées. Elle s’était laissée caresser les mains par le gars qui avait osé effleurer d’un doigt le bout de ses lèvres, et lui faire dire son numéro de téléphone. Quelques jours après, Maelisse avait rencontré Max par hasard dans la rue. Il l’avait invitée à monter chez lui, à deux pas, dans son minuscule studio. Elle avait résisté un peu puis, curieuse, avait accepté. Là, bien entendu, le barman, assez directement, l’avait basculée sur son lit et avait tenté de l’embrasser. Un peu effarouchée par une aussi directe manière de faire, Maelisse s’était rétractée, et en s’excusant, s’était enfuie. Je me remémore cette histoire, après avoir raccroché, puis je me sens rapidement envahi par des ...
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