Deux cadavres et des premiers pas au cinéma - Histoires de Sexe

Deux cadavres et des premiers pas au cinéma

... venait de passer ses jambes par-dessus le bureau pour les poser sur les cuisses d’Eddie Stampano, dont les yeux ne se détachaient plus du corps somptueux qui lui était exposé. — On… on a peut-être pas besoin d’être quatre, finalement, bafouilla-t-il en écartant encore un peu sa chemise rococo. « La même chemise qu’hier,pensa Grant.Si on doit baiser tous les trois, j’espère que ce type va aller prendre une douche. » La provocante jeune femme branlait le réalisateur avec ses pieds à travers son pantalon en skaï. — Bon, attends, t’emballe pas, ma belle. Écoutez, le grand patron est mort hier, et je ne sais pas si c’est de bon ton de tourner aujourd’hui. Mais à la rigueur, on peut juste répéter la scène, OK ? Grant, qui avait d’abord senti monter sa bite, sentait désormais monter l’embrouille. — Non, on tourne ou on se tire. Choisissez.— Bon, bon, attendez. Je vais voir si je peux prendre une caméra et un studio. Et puis je vais voir si je peux trouver une fille, quand même. Vous comprenez, j’ai un contrat, moi. C’est une scène à quatre, c’est comme ça. Tant pis pour Mel, on va la remplacer. Attendez-moi ici. Et il sortit en refermant la porte. Elyna Solberg reprit sa pose aguicheuse et le policier devait faire des efforts pour ne pas lui sauter dessus. Du coup, il lui parlait de son enquête. Cela lui changeait les idées. — Melinda est la fille qui a disparu dont je vous ai parlé hier.— On va peut-être se dire tu, pour faire un peu plus naturel, non ?— Elle tournait de temps ...

... en temps ici, avec ce type.— Je trouve ça hyper excitant d’aller baiser avec des inconnus devant une caméra, pas toi Isaac ?— Mais apparemment, il n’a pas eu de nouvelles non plus.— J’espère qu’il a une grosse bite.— Ce qu’il faudrait, c’est pouvoir… Mais il s’interrompit. La porte s’ouvrait. Une superbe jeune femme entra, encore plus maquillée qu’Elyna Solberg, vêtue de façon au moins aussi provocante et perchée sur des talons d’une hauteur qui impressionna le policier. — C’est toi le copain de Mel ? croassa-t-elle d’une voix qui lui enlevait soudain tout son charme.— Oui, salut, je suis Isaac.— C’est curieux, elle m’a jamais parlé de toi. L’élève-inspecteur termina dans sa tête la phrase qu’il allait prononcer quand elle était entrée :« Ce qu’il faudrait c’est pouvoir parler avec une fille dont elle était proche. » Peut-être celle-ci serait-elle la bonne… — Hmmm, toi t’es pas mal foutue, dis donc, glapit-elle encore en avisant cette fois Elyna Solberg. À défaut d’être la bonne, en tout cas, elle était bonne. Elle aussi. Et de la voir s’approcher du bureau où la jeune femme tortillait toujours du popotin pour lui toucher les fesses et palper ses seins fit monter d’un cran supplémentaire la bite du policier. — Tu as déjà bossé avec Mel ? demanda-t-il néanmoins, s’efforçant de penser d’abord scrupuleusement à son enquête.— Ouais, trois ou quatre fois. J’aime bien, Mel. Elle est cool et elle baise bien. Même hors caméras. Sa voix nasillarde et lente était pénible. Même Elyna ...