46.1 Quand Nico se fait draguer, Jérém…
Datte: 20/06/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... envie de donner l’échange avec la même pièce. Je lui souris à mon tour. Il faut alors imaginer mon effarement, avec l’emballement du rythme cardiaque qui va avec, lorsque je le vois quitter son groupe de potes pour avancer dans ma direction. Soudainement, je repense à Amélie Poulain. Je crois que je vais me liquéfier sur place. Oui, soudainement, je me rends compte que je n’ai qu’une poignée de secondes pour retrouver une contenance, reprendre mon souffle et préparer quelque chose de pas trop con à dire. Hélas, le temps imparti est trop court, tant pis, je ne réussirai aucune des trois missions. Il approche… trois, deux, un… Impact… Il réitère son beau sourire, il approche son verre du mien, et il approche son visage de mon oreille pour y poser, inattendu, mais très plaisant, un : « Bonsoir » Auquel je répondrai : « Bonsoir » Auquel il enchaînera : « Alors, vous êtes prêt pour le stage intensif ? » Bam ! Martin, le beau moniteur de l’auto-école est là. Il est vraiment charmant et très classe. Très élégant. Ses cheveux châtains sont un plus courts et soignés que la première fois que je l’ai vu… il est rasé de près… le mec vraiment sur son 31, quoi… une chemise blanche, un beau jean marron, des jolies chaussures en cuir, simple mais tellement efficace… « Vous vous souvenez de moi ? » j’essaie de rigoler. Pour le truc pas trop con, on repassera. « On s’est serré la main l’autre jour » me répond-il du tac au tac « et apparemment vous aussi vous vous souvenez de moi… ». Il me ...
... regarde droit dans les yeux. Putain de regard charmeur. Sur le coup, j’ai envie de lui demander s’il souvient de tous les élèves qu’il croise, mais après je me dis que c’est l’alcool qui me fait dérailler, alors je me retiens. Son parfum me frappe comme un uppercut en pleine figure. Quand je pense que je vais faire mes cours de conduite avec lui… tous les jours pendant deux semaines… me retrouver enfermé dans l’espace clos d’une petite voiture avec cette bombasse assise à coté de moi… les narines mises à dure épreuve par ce parfum de ouf… Je me perds dans son regard de braise lorsqu’il enchaîne : « Vous allez attaquer quand le stage ? ». « Dans deux semaines… ». Soudainement, voilà le glissement magique du vouvoiement distant au tutoiement complice… frissons incontestés… « Tu as déjà conduit ? ». Je me sens perdre pied. J’ai l’impression que je ne contrôle plus mes mots, qu je pourrais dire n’importe quoi. Trop de bières nuisent au Nico. Ou pas, d’ailleurs… « Non, mais je suis sur que vous allez me montrer tout ça… ». « Déjà il faudrait que tu me tutoies… ». « Mais vous allez être mon prof… ». « Je suis Martin, un point c’est tout… ». Oui, tu es Martin, et tu me fais un effet de dingue… putain… j’ai avalé trop vite mes deux dernières bières… j’ai la tête qui tourne, alors j’ai envie de te dire que j’aimerais te voir à poil, te faire mille trucs, te faire jouir, te voir jouir… oui, Martin, j’aimerais coucher avec toi… te bouffer la queue, goûter à ton jus… que ce soit en te ...