46.1 Quand Nico se fait draguer, Jérém…
Datte: 20/06/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... capables de secouer un rock comme Thibault… parmi celles-ci, la frustration d’un désir profond ainsi qu’une certaine forme de jalousie… Je donnerais cher pour savoir ce qui se passe dans la tête du beau mécano… ah, mon beau Thibault… qu’est ce qui te fait réellement courir dans la vie ? A l’approche de la sortie du Lac de Sesquière, la silhouette immense et lumineuse du KL nous drague alors que nous roulons encore à plus de 90 km/h… la proximité des « retrouvailles » avec mon Jérém et mon souci de ne pas encore savoir si je pourrais ou non finir la soirée avec lui, m’éloignent de mes pensées au sujet de Thibault… Dès que je repense à mon beau brun, je repense à son corps tout tendu à la recherche du plaisir, à ses gémissements de mâle en train de se faire sucer comme il se doit… à la sensation de sa queue qui s’enfonce dans ma bouche et qui la remplit… à ses coups de reins… à son parfum… à la puissance de ses jets projetés au fond de ma gorge… au goût de son jus épais…je bande… et lorsqu’un garçon bande, toute forme d’empathie et de scrupule s’évapore soudainement… Nous voilà au KL. Il y a du monde à l’entrée, et il faut attendre pour rentrer. Les filles déconnent bruyamment, je me protège avec la technique du « Je ne les connais pas, moi ». Au bout d’un bon quart d’heure, nous traversons enfin les vestiaires pour plonger dans l’ambiance bruyante de la salle techno. Le son est assourdissant, la salle est bondée et il fait une chaleur de dingue. Je me dis qu’avec tout ce ...
... monde, ça ne va pas être simple d’approcher discrètement mon beau brun… je me dis que c’est une énorme connerie que de devoir en passer par là pour me glisser dans le lit de Jérém alors que quelques minutes plus tôt on étais à quelque pas de chez lui et qu’il serait bien plus agréable d’être au pieu avec lui dans le silence de son apart que dans cette ambiance bruyante, surpeuplée et moite… mais bon, je suis le mouvement, pas le choix… Oui, mon beau brun… il est passé où, celui là ? Je le cherche du regard, mais la foule est si dense que j’ai du mal à me focaliser sur les visages… et sur les torses… et sur les t-shirts… l’approche de l’été opère cette magie bénie de dévoiler les physiques des beaux garçons, les plastiques que les vêtements d’hiver nous ont un peu dissimulés pendant des mois… l’œil est avide de découverte… alors, là, ce soir, c’est le festival… Qu’est ce qu’il y a à mater comme bogoss… il a des fois où on a l’impression que tous les bogoss de la planète se sont donné rendez vous au même endroit… je suis comme un passionné de peinture impressionniste au Musée d’Orsay… dépassé par l’interaction mutuelle de beautés similaires que, mise cote à cote, génèrent une sorte d’explosion esthétique et émotionnelle qui nous arrache du présent et qui nous offre un magnifique instant d’éternité… Bon, Nico, stop aux délires… il faut te ressaisir… il faut trouver Jérém… le trouver et ne pas le perdre de vue sous aucun prétexte… le surveiller… l’empêcher d’emballer des nanas… tu as ...