46.1 Quand Nico se fait draguer, Jérém…
Datte: 20/06/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... fait sortir de mes gonds, ça me met hors de moi ! C’est là que je me rends compte qu’en fait la nana est la pire des salopes… le genre qui minaude avec classe, sans vulgarité apparente… mais quand même avec la ferme intention de se le taper… du coup elle dégringole dans mon estime… tous les voyants dans ma tête virent au rouge… danger maximal… pétasse en rut en contact avec mon beau brun… je bous de l’intérieur… si tu savais, toi aussi, oh blondasse, comme je l’ai fait jouir il y a même pas une heure… il n’a pas besoin de toi pour prendre son pied… je suis là ! Soudainement, je trouve condamnable ce qu’un instant plus tôt j’avais trouvé tolérable… s’intéresser de trop près à mon beau brun, relève en fait du délit… du moins à mes yeux… Je sens un mélange de rage et de jalousie monter en moi, fourmiller dans mon bas ventre et me piquer jusqu’au cuir chevelu… quoi faire si le beau brun, après avoir reçu une pipe de dingue, il trouve bon de terminer sa soirée en se défoulant dans une chatte plutôt que entre mes fesses ? Je me sens impuissant et ça me rend dingue… Ils discutent. Elle sourit. Il sourit. C’est pas possible d’être aussi beau. Elle minaude. Non, elle charme. C’est pire. Car drôlement efficace. Ça se voit qu’elle a envie de se faire sauter par mon beau brun. Mais elle le fait avec classe. Non seulement elle a l’air d’être plutôt drôle comme nana, mais elle a également l’air d’une sacrée coquine… parfois elle se penche sur son oreille et, au vu des expressions ...
... malicieuses, sensuelles et fières que je vois s’afficher sur le visage de mon beau brun, elle ne doit pas lui faire un résumé du JT de 20 heures… Il le sait qu’elle a envie de lui… il le sens et ça le rend fier comme un coq… putain, c’est vraiment vrai qu’il n’y a pas plus ingrat qu’une queue en érection… Le message me semble assez clair et définitif. Ce soir je ne me ferai pas sauter par mon beau brun. Dégoûté, je pars faire un tour de la salle. Je suis tellement dépité par ce que je viens de voir, que je n’ai même plus le cœur à mater le « bogoss toulousain » pourtant massivement présent au KL ce soir là… et pourtant dieu sait à quel point m’est doux de poser mon regard sur la beauté et sur la jeunesse masculine ; mais là, je suis tellement déçu que j’arrive à détourner mes pensée du garçon qui est la cause de mon malheur, de ce con de bogoss qui seul aurait le pouvoir de transformer ce malheur en bonheur, si seulement il le voulait… oui, si seulement il le voulait… L’effet de la première bière du KL, la quatrième de la soirée quand même, en plus de l’apéro au resto, commence à faire sentir son effet anesthésique… je suis fatigué, et au même temps sur les nerfs… avec son jeu de souffler en permanence le chaud et le froid, Jérém a le don de m’énerver comme personne… alors, comme ce fut déjà le cas à la Bodega avant qu’il vienne me chercher, je me dis que j’ai besoin d’une autre bière pour me calmer davantage… car il semblerait que l’alcool aide à mieux supporter la déception, la ...