Kt1 - Histoires de Sexe

Kt1

... exécuter mes diverses folies. Entre-temps, j’ai appris quelques mots de leur langue inconnue, elle est assez simple, et je reconnais que ça ajoute une couleur particulière à ce type de jeu. Néanmoins, je suis un peu perturbé de la rencontrer hors situation, en pleine lumière dans cette grande surface, je bafouille quand je réponds à sa salutation : — Bonjour… K… euh, Madame, euh non, Catherine…— Aujourd’hui, vous n’arrivez pas à prononcer mon prénom ? dit-elle, amusée.— Ici, devant tout le monde ? Pas évident !— Je vous signale que je ne m’appelle pas Catherine…— Je sais, j’ai pris le prénom qui s’en rapprochait le plus… Elle se contente de sourire. Ayant repris mon assurance, je demande : — Tu fais les courses toute seule ?— Oui, bien sûr. Je suis la soumise de Maître Dom, mais j’ai aussi ma vie privée et il faut bien que je mange.— Oui, c’est vrai. Je croyais que tu vivais à présent chez lui ? Pourtant, ça semblait bien parti, la dernière fois…— Je pense qu’on le fera tôt ou tard, mais chaque chose en son temps. Pour l’instant, ça nous convient très bien comme ça. Peut-être que de vivre ensemble installera une certaine routine, et comme vous le savez, la routine, c’est mortel dans beaucoup de cas… Je repose le DVD que j’avais en main. Puis je la questionne : — Je n’arrive pas à bien comprendre tes motivations, même si Dominique m’en a touché un mot, mais je n’ai pas entendu ta version. Loin de moi de me plaindre, car j’en profite, mais tout ça, ça m’échappe quand même. ...

... Vouloir vivre comme une soumise, une esclave, c’est assez… euh… stupéfiant, surtout de nos jours…— Rassurez-vous, c’est un jeu, un jeu spécial. Ça met de l’épice dans ma vie, ça me permet de faire des choses impensables, avec une sorte d’amnistie, puisque je fais toutes ces choses en tant que soumise à mon Maître et non en tant que moi-même. Cette réponse me semble plausible, je hoche de la tête : — Je comprends. Mais à présent que je t’ai sous la main et sans Dominique à tes côtés, un truc me turlupine : la première fois que nous nous sommes vus, tu étais vraiment consentante ? Vraiment ? Les autres fois aussi ?— Votre ami m’avait parlé de vous plusieurs fois avant. De plus, il m’avait montré des photos. Il m’a expliqué que s’il devait m’offrir à un autre homme, autant que ça soit vous, et ce, pour diverses raisons. Je ne l’ai pas fait que pour lui faire plaisir, mais aussi parce que je vous trouve à mon goût. Rassuré et flatté, je hoche la tête : — Merci beaucoup… donc tu étais bien consentante, tu me le confirmes. Je préfère ça.— Bien sûr que j’étais d’accord. Il est vrai que, théoriquement, je suis sensée obéir à tous les désirs et les ordres de mon Maître et être prêtée à qui il veut. C’est le côté frisson. Pour en revenir à cette première fois, c’est grâce à vous que j’ai finalement franchi le pas. Rassurez-vous, mon Maître sélectionne rigoureusement les étalons pour les saillies. Je marque un léger temps d’arrêt avant de prononcer : — Les… les saillies ?— C’est juste un ...