1. Le club des nymphes - tome II (12)


    Datte: 24/06/2018, Catégories: Hétéro

    Chapitre 12 (Louise) : Être une nymphe (deuxième partie) — Eh bien, Mademoiselle Leonne, je suis ravi de pouvoir une nouvelle fois travailler avec votre club. C’est vraiment très généreux de votre part de donner de votre temps pour une si noble cause. — Tout le plaisir est pour moi, monsieur Bevens. Notre collaboration de l’année dernière était des plus passionnantes et enrichissantes sur le plan personnel. Et comme vous le dites, c’est pour une noble cause ; alors autant s’investir puisque nous avons la possibilité de le faire. C’est la volonté des nymphes. — C’est tout à votre honneur. Je vous remercie encore une fois de tout cœur et vous souhaite un bon retour. — Merci, Monsieur ; à bientôt ! Et voilà, une chose de faite. La prochaine collecte de jouets pour l’association "Des jeux pour tous" est enfin fixée. Normalement, cela aurait dû se passer en début d’année mais ils ont eu des soucis administratifs qui ont retardé leurs affaires. Monsieur Bevens – un ami de notre directeur, monsieur Povin – n’a pas voulu me donner plus de détails. Peu importe ; les choses ont l’air de mieux se passer pour eux, donc ils vont, avec notre aide, récolter le maximum de jouets pour les enfants défavorisés. Au moins ces mômes trouveront des cadeaux sous leur sapin de Noël cette année. Tandis que je parcours le couloir afin de sortir du bâtiment, je tombe sur une vieille connaissance. La trentaine, un corps athlétique. Je me sens stupide de m’être laissé surprendre par la présence de ...
    ... François, l’ex d’Anz. Il n’a pas changé depuis la dernière fois que je l’ai vu, à part peut-être le regard de chien battu qu’il adopte maintenant. — Salut, Louise. Comment vas-tu ? Puis-je te parler rapidement ? — Euh, oui, si tu veux. — Merci. Viens, suis-moi. On sera plus à l’aise dans mon bureau. Il a la voix légèrement tremblante. J’hésite un instant et me dis que je n’ai pas de raison de me méfier. Il ne s’est jamais montré incorrect avec nous. Je le suis donc. Il me fait entrer dans un petit bureau et m’installe sur une chaise. — Tu veux un thé ? J’ai fait chauffer de l’eau. — Oui, volontiers. Tu as un bureau maintenant ? m’étonné-je. — Oui, j’ai eu une sorte de promotion. En gros, je gère nos différentes équipes, me répond-il en me servant une tasse. As-tu des nouvelles d’Anzhelina ? Elle va bien ? Sa voix trahit son émotion malgré le ton innocent qu’il a essayé de donner à ses questions. Il ne semble pas avoir tourné la page depuis leur rupture. Assis sur son fauteuil juste en face de moi, il attend patiemment la réponse. — Oui, elle va bien. Notre Miss Punk nationale a toujours autant la pêche. — Tant mieux, fait-il l’air presque déçu. A-t-elle parlé de moi ? — En début d’année pour nous expliquer votre rupture ; depuis, plus rien. — Vraiment rien ? Qu’est-ce qu’elle t’a dit, au juste ? — Pas grand-chose, en fait… Elle a dit que tu avais été jaloux et qu’elle en avait eu marre. — Oh… OK. Tu lui passeras le bonjour de ma part… et dis-lui aussi que j’ai changé, que je suis ...
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