Olivia
Datte: 24/06/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
campagne,
init,
humour,
prememois,
... soir. J’aimerais le retenir toute une nuit, me blottir entre ses bras, son membre dans ma main, et le prendre dans ma bouche alors qu’il est profondément endormi. La communication entre nous est bien sûr difficile. Je lui apprends quelques mots de français (pas tous très corrects) sans réciprocité de sa part, saufpordrovik, son membre, mais j’ignore s’il s’agit du nom générique où d’un surnom qu’il a inventé. Nous communiquons d’un regard, d’un geste d’une mimique, et surtout avec nos corps. Bien que mon ventre et mes reins soient endoloris sous ses assauts répétés, je lui en redemande insatiablement. Je comble mon retard de luxure… Étrangement, dès que je raconte à Olivia le bonheur dans lequel je nage, je la sens lointaine. Comme si le fil de la marionnette que j’étais un peu pour elle s’était cassé. À son retour, ma mère, bien entendu, s’étonne du retard pris par le chantier. J’y assiste de loin, et le patron de l’entreprise promet de mettre ses deux meilleurs ouvriers sur le chantier. La concierge, qui pointe son nez au cours de la réunion, affirme perfidement en me lançant un regard haineux (jaloux ?), qu’heureusement ma mère n’a pas capté : — Pourtant, l’ouvrier, il a gardé la clé de votre appartement pendant toute votre absence ! Voilà trois jours que je suis privée de mon merveilleux amant, de mon professeur de plaisir. Je suis idiote : j’ai oublié de lui donner mon numéro de portable et lui demander le sien. Je tente une approche vers Manuel, qui a donc été désigné ...
... par son patron comme un des deux meilleurs ouvriers de l’entreprise, puisqu’il assure la suite des travaux, lorsque son collègue est descendu chercher du matériel : — Vous ne savez pas où est Piotr ? Vous avez son numéro ? Le gros me regarde avec ce regard d’affamé devant un gigot : — Tiens donc, tu t’intéresses donc tant que ça à Piotr ? Va falloir être gentille avec moi, si tu veux que je t’aide ! Je crois deviner ce qu’il veut dire, mais insiste malgré tout : — Comment ça, gentille ?— Ben… par exemple, en me montrant les beaux trésors que tu caches sous ce corsage. Je lui jette un regard noir et tourne les talons, furieuse, tandis qu’il ricane bêtement. Cinquième jour de veuvage. Je n’en peux plus. J’ai retrouvé une assiduité normale pour mes cours, mais je ne les trouve plus intéressants. J’ai tenté d’appeler l’entreprise de plomberie pour parler à Piotr, sans trop savoir ce que j’aurais pu lui dire au téléphone. Une voix féminine revêche m’a répondu : — Il est sur un chantier. Voulez-vous que je vous passe le patron ? Je réfléchis à la proposition de Manuel, seul fil qui puisse me relier à Piotr. Après tout, sur la plage, je n’ai pas de complexe pour exhiber ma poitrine. Avec lui, ce ne sera qu’un mauvais moment à passer. Je m’approche donc des deux ouvriers, profitant d’une absence de ma mère, et lance : — Manuel, est-ce que je pourrais vous parler ? Le quinquagénaire me jette un regard gourmand. Je crois qu’il a immédiatement capté ma reddition. Il se retourne vers son ...