Olivia
Datte: 24/06/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
campagne,
init,
humour,
prememois,
... je sens sourdre en moi une certaine humidité, preuve que mon corps est prêt à accepter une reddition que mon esprit récuse. D’abord parce que je suis en mission, et que mêler plaisir et boulot est dangereux ; ensuite, parce que je refuse l’idée de lui donner cette satisfaction de me voir m’abandonner sous ce qui peut difficilement s’appeler des caresses. Alors j’intensifie mon emprise buccale, resserrant mes lèvres sur son pieu de chair, taquinant son méat comme si je voulais y enfiler la pointe de ma langue et massant d’une main douce mais ferme ses lourdesoranges. C’est une course de vitesse entre nous, mais je le sens se tendre, se cabrer ; ses grognements s’intensifient… et je gagne : il crie, et lâche en rafales son flot de semence. Le mouvement de recul que je tente pour échapper à ses puissants jets est annihilé par la pression accrue qu’il impose sur ma nuque. J’en avale beaucoup trop, le surplus ruisselle sur mes lèvres… Je hoquette, il n’en a cure. Il m’enjoint : — Regarde, tu m’as sali. Fais ma toilette maintenant. Encore une fois, la différence de saveurs entre Piotr et lui n’est vraiment pas à son avantage. Je m’acquitte de ma tâche avec la conscience d’une professionnelle, et quand enfin il relâche la pression de sa main, je me relève et cherche dans mon sac un mouchoir de papier pour m’essuyer les lèvres. C’est alors que d’étranges mouvements sur ma droite attirent mon attention et je distingue, dans la pénombre, à quelques centimètres de moi, deux individus ...
... assurément de sexe masculin en train d’astiquer le sexe. Mon premier réflexe et de me draper dans mon sweat-shirt. Je réalise que Manu a allumé le plafonnier pour exhiber sa conquête dévêtue aux regards voyeurs. Je finis par accepter de leur dévoiler à nouveau mon buste pour tendre la main vers le plafonnier et tenter de l’éteindre. J’y parviens après des tâtonnements qui me paraissent effroyablement longs ; un flot laiteux vient s’écraser contre ma vitre, jaillissant d’un membre de couleur noire. Je baisse la tête comme s’il pouvait perforer la paroi de verre, ce qui provoque un éclat de rire gras chez Manu. Je le couvre de jurons pour m’avoir donnée en spectacle à des inconnus obscènes et lui enjoins de démarrer tout de suite, ce qu’il finit par faire sans se presser, après avoir tranquillement remis son attirail dans son slip et remonté puis bouclé son pantalon. Je boude dans mon coin, furieuse de m’être fait posséder de la sorte. Et ne peux empêcher mon regard de dériver vers cette carte qui macule ma vitre latérale, sorte d’Atlantide crémeuse qui dérive avec une lenteur désespérante vers le bas de la portière. Manuel tente de m’apaiser : — Tu sais, ces gars-là, des filles comme toi nues, ils n’en voient que dans les magazines ou les films pornos ! Sa remarque a le don de m’agacer encore plus. Ce n’est qu’en bas de chez moi que je me remémore l’objet de ma mission et lui demande l’adresse de mon beau Polonais. Bon prince, il sort de sa poche un papier froissé sur lequel je ...